Sous une pluie battante, les Krymynal (MYNAL !) se tâtent. Sortir de la tente, pas sortir ? Marc est tout désolé : ses godillots ont pris la flotte pendant la nuit. ” Je les avais soigneusement mis de côté, mais pendant la nuit une branche me gênait (décidément, c’est un complot !) et en la déplaçant, mes chaussures ont pris la saucée…”

Pas le temps de prendre une douche pluviesque, défi déjà relevé par leurs aînés, les Ancestral Polochons. Un petit-déjeuner à midi, fait de pain au raisin et de “pâtisserie communément appelée croissant”, un bus et voilà les KY d’attaque.

Enfin parvenus de l’autre côté du port des Sables, les deux zamis avisent une artiste en sucre filandreux rose et demandent à faire une barbe à Papa eux-mêmes. La travailleuse va chercher sa gérante. “Ca , d’expérience, c’est très mauvais signe”, songe Fix, prêt à remballer. La gérante accepte donc sans condition et le facétieux blondinet s’y colle (les mains) en réalisant une magnifique barbe. “Il s’en est sorti avec Brio… son ami imaginaire” rigole Marc.

Mais trêve de rigolade et d’enfantillages, les KY devaient montrer que leur univers ne se cantonnait pas à la confection de BAP. Ce qu’ils firent en démarchant… les responsables d’un manège à queue de Mickey. Vêtu d’une bouée canard, Marc réalisa donc deux défis en un, puisqu’il émascula la souris de Walt trois fois d’affilée, “perché sur un engin qui vole”, précise le génie.

“C’était quand même chaud de l’attraper malgré ma haute taille”, ajoute-t-il.” Et après le bateau pris pour traverser le port (92 centimes quand même), le gamin avait le palpitant douloureux.

Toujours en quête de défis plus adultes, les Yogurts n’hésitèrent pas à… acheter un seau Hello Kittie pour défier des mioches dans un (nouveau) concours de pâtés de sable enflammé (le concours, pas le sable). “J’ai perdu contre deux petites”, sanglote le petit brun pur beurre.

Puis, la loose s’accroche à ses shoes, auraient dit les Américains d’hier, puisqu’il perd à la courte paille contre Fix pour savoir qui donnera un cours d’aérobic en maillot de bain de fille, puis se fait recaler sur 15 hectares de plage pour trouver des participants (oui, il aurait pu demander le concours de trois Plizeurs, puisque le défi ne précisait pas “inconnus”, mais sa noblesse d’âme, qui l’a perdu, l’en a empêché).

En cherchant une baignoire, les KY tombent sur un magasin de robes de mariées, mais pas question de passer pour un couple homo, même si eux s’étaient fait violence. Pourtant, le duo a croisé la pervenche d’hier, que nous appellerons l’Aline Fix, mais seuls les téléphones s’enfilent aujourd’hui, pas les robes ni les clients (bon, j’ai hésité, mais je ne pouvais pas remballer ça). Pas un mot de la tourterelle au tourteau, l’avant-mariage est toujours stressant.

“Et puis on s’est aperçu que notre navette allait bientôt tarder”, lance Marc. ” Euh non… pas tarder. Je balbutionne.” Sautant dedans, les “K-marades” ont rallié le campement de base, composé de l’Acacia, bar-restaurant et de la proche forêt. Nous les KYttons alors qu’ils se préparent à regarder Norvège-France en sifflant la roteuse du Plizeur satisfait.

Crevés comme les Ancestral, les Krymynal ont tout de même du mal à raccrocher. S’ils se disloquent (sloc) demain, Marc prévoit d’autres réalisations de défis sous forme d’initiation au futur Plizeur qui rencontrera le maire. De leur côté, Fix et Jack pourraient reformer l’incroyable duo des Kanibal Donuts, qui avait relevé 83 défis l’an passé, pour quelques jours de bonus.

Nombre de défis lancés, de lanceurs, sommes promises, potentiellement récoltées… beaucoup de records tombent cette année. Merci aux Plizeurs de terrain, Fix, Marc et Maks qui maintiennent ce beau projet en vie en forçant leur nature. Il fallait avoir la foi par moments… Merci aux blogueuses Pinpin et Célestine, au webmaster de chaque heure Raf, dont le travail vous a permis d’avoir des nouvelles fraîches et drôlatiques. Merci à Toupar’du Coeur, que je vois ce soir avant que ces courageux partent en maraude dans les rues de Paname offrir un peu d’attention aux coeurs isolés, pour leur soutien. Merci à Romain pour le caméscope, Chouda pour la tente, à tous les gens qui nous ont dépannés, pris en stop (faites un effort, les fantasmes ne doivent pas servir d’excuse et endormir votre conscience), hébergés sur le terrain. Enfin, merci à vous tous, lanceurs de défis géniaux et généreux, je dois me pincer pour croire à la belle mobilisation dont vous avez fait preuve encore cette année.

A bientôt pour des nouvelles personnalisées de la réalisation de votre défi et les modalités de versement des dons. Et à l’an prochain pour un nouvel été en OR !

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Coucou, c’est Jack, le relou des mails… Rentré au bercail, je prends le relais de Pimpin et Célestine, qui vous ont brillamment conté les aventures du quatuor de tueurs en jonglant avec des emplois du temps pas rigolards. Qu’elles en soient ici remerciées (non, pas virées !).

Je vais tâcher de me hisser à la hauteur de leur cheville en respectant une certaine objectivité. Il serait en effet déraisonnable de vanter les mérites des Ancestral Polochons en oubliant ceux des Krymynal Yogurts ! Mais bon, pour moi, c’est un métier.

Ce dernier jour de la décalogie des Ancestral a commencé, comme tant d’autres, par un lever matinal, malgré l’activité vespérale de la veille. Il fallut alors secouer les Krymynal, toujours enclins à privilégier la paresse à l’envie dans la liste des 7 pêchés capitaux.

Après un recalage sympathique au camping voisin, où nous prétendions retrouver une hypothétique Caroline devant les sanitaires, alors que nous escomptions une douche à l’oeil, plus ou moins rincé à l’occase, c’est toujours aussi crasseux que nous avons chatouillé le bitume.

Au passage, rappelons que derrière les rictus amènes qui parsèment les traces de défis du PLIZ, le projet repose aussi sur de longues heures de marche forcée, sac au dos… Tente de déplier ta tente en centre-ville, toi ! Mais cela n’a pas fait peur aux AP, qui ont même proposé de porter les KY sur leur dos.

Au bout de longues minutes, les Quatre fantasques en stick ont fait étape à l’Acacia, bar-restaurant devant lequel ils avaient humi… honoré une Nathalie la veille (et non pas la vieille). Chocolat chaud (sauf pour Jack), bière (sauf pour Jack) et assistance à concert d’harmonica (le truc devrait être interdit légalement). Non, on a eu du Lolo, en pleine forme, avec du El condor pasa et du Joseph corse, joli mais envie de pleurer dès le matin…

Après avoir hésité à interrompre ce concert, ce qui aurait pu correspondre à quelques réserves (indiennes) près à deux défis, nous nous sommes résolus à prendre une navette pour rallier le centre-ville des Sables (important : occulter “d’Olonne” montre que tu n’es pas un perdreau lapin de l’année né de la veille de la dernière pluie de six semaines”).

Arrivés audit centre-ville (vous remarquerez que c’est le cinquième paragraphe consécutif qui commence comme l’alphabet, même sans défi ça tourne hein !), Maks nous a proposé un raccourci qui nous a fait perdre deux heures.

Tout juste nous aura-t-il permis d’essuyer un nouveau refus barbe-à-papesque (Pimpin, tu noteras que s’il est aisé de faire un tour d’hélicoptère à l’oeil, le maniement de la faiseuse de cheveux roses implique des règles de sécurité qui paralysent ceux que l’on imaginait en dépositaires du paradis enfantin).

Mis en appétit par ce viandage, le trio de magiciens et Fix sont entrés dans une crêpe (on dit de plus en plus pizza pour pizzeria, le combat continue). A recommander, la crêperie du Port, située aux Sables et pas en montagne, hein, suivez quoi ! Des gens charmants, des bonnes pâtes (j’étais obligé et encore j’ai pas parlé de chignon !)

Et quand on pense à l’excès de gentillesse, d’hospitalité et de bons mots, le spectre de Bubune le poète n’est jamais loin. Jack, filmé par ses homologues, s’est donc levé, a exigé le silence, respecté par la cinquantaine de personnes bondant le resto (oui, vous bondez parfois à votre insu, ça peut s’avérer incontrôlable) et a déclamé le poème “Chair et pets”, hommage à la ripaille et au groupe Ange, que ceux qui savent vivre n’ignorent pas. Un enfant qui bronchait a même été giflé et/ou/ni l’un ni l’autre étouffé avec une crêpe Chef sans oeufs (la spécialité de Marc, la Chf quoi).

Sous un tonnerre d’applaudissements, les quatre doigts de la main d’un scieur imprudent ont pris route vers la gare, dont un des engins aspirera les AP vers un destin moins riche en défis. Friands du covoiturage internétisé (à recommander, les trajets deviennent à la fois moins chers, moins polluants et plus intéressants !), Jacks et Mak rallieront Lutèce en soirée.

Les Yogurts, eux, étaient laissés à leur triste sort. Allaient-ils passer la deuxième ? La seconde ? La réponse fut éclatante. Moins de 2 minutes 30 après avoir agité le réglementaire mouchoir d’albâtre sur le quai d’une gare en pleurs, le duo avait décroché une entrevue avec le maire des Sab d’O (variante, TMTC), pour le défi de Guich consistant à lui expliquer le PLIZ et poser pour un serrage de main bien protocolaire. Chapeau : ils auraient pu se contenter d’un maire de village ou d’une de leurs connaissances, mais ils visent le premier magistrat d’une des villes les plus riches de France ! Bling-bling les KY ? King-king, ouais.

Ils auront au passage digéré un épisode digne de la Maison qui rend fou en mairie, avec 15 bureaux successifs. Le rendez-vous est prévu le 19 août, Marc en sera chargé dans cette prolongation du PLIZ, où il initiera un ami, futur Plizeur, à ces extravagances.

Officialisés, les KY ont cherché un manège pour réaliser les défis liés à une queue de Mickey là aussi désillusionnante, mais sont tombés nez-à-carnet à souches avec une pervenche en train de contraventionner un parking.

Ni une, ni deux, ni trois, Fix s’agenouille dans un vibrant “Ô toi, Aline, me feras-tu le plaisir d’être l’homme le plus heureux du monde en me prenant pour époux?” Pas effrayée par cette syntaxe hasardeuse où se mêlent des thématiques aussi variées que le changement de sexe par chirurgie, le mariage gay et la pénurie de shampoing, la belle s’est fendue d’un “Oui, pourquoi pas ?” qui nous donnerait envie de dresser une liste. Mais il ne s’agirait pas de surcharger notre espace de stockage.

“La cérémonie a lieu le 21 août à Créteil” m’annonce Marc, ému. Mais alors que j’essaie de m’inviter, il me coupe : “Non, c’est juste la famille.”

Les fidèles l’ont remarqué, un défi titille les Plizeurs depuis des jours : faire chanter leur hymne à des Américains. Fix et Marc se sont rendus au Casino sur la foi d’un cliché, mais en sont sortis déçus. Alternant dans la rue le chant dudit hymne et une étrange reprise du “Je t’aime” de Lara Fabian, la paire croit trouver la perle rare. ” Il y a des gens qui parlent une langue étrangère ” a alerté Fix, le limier.

Après une longue vérification, il s’agissait de francophones.

Suit un recalage en boutique de mariés et la rencontre d’une brochette de trois baragouinants sauce angliche. Captain Marc part à l’abordage et trouve enfin son doublé  d’Amerloques patriotes (enfin plus ou moins, heureusement qu’il avait imprimé les paroles ! Eh oui, le bon Plizeur est sur-préparé).

Après deux Ice creams Vanille-Schtroumph (oui, ça commence par le I de PLIZ, le défi vit toujours !), Fax et Mirc profitent d’un retard navettal pour rallier l’Acacia sans se fouler où deux bières cerise et autant d’exotiques trépassent. Le philosophage sur l’étendue de l’univers et les quêtes de nos grands-pères, grands-mères les aura bien occupés.

A l’épicerie voisine, Marc est allé acheter un menu plus riche en P qu’en chair (pommes de terre, porc, pain, pâté, pistaches, produits fromagers, préparation à base de chair de poisson et à la saveur de crabe et pêches… Séparées, les pêches, hein !) en compagnie de Pépito / Nico, son ami imaginaire, sous l’oeil goguenard de la caissière.

On espère que le sommeil soit moins riche en P, mais qu’ils reposent en paix. Et s’ils ont tout dévoré ce soir-là, un souhait : que pour ce dernier jour de PLIZ, ils gardent la pêche.

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Comme promis, voici la tête de veau de Maks sur un plateau d’argent :

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Jours 8 et 9 : Les KY quittent leur boulodrome après une nuit traumatisante. Quant au PLIZ, il entame la réunification, les Krycestral Pologurts sont nés. Maks profite de cette occasion pour sortir du placard. Et commander une pizza.

Contre toute attente et comme chaque année, les équipes du PLIZ ont profité du jour du Seigneur pour venir croiser le fer.
“Marc, FX, Jack et Maks, sont deux paires de bons amis” (…)” La tête au soleil et les pieds sur la Terre”, etc, etc. On connaît la chanson.

Point de ralliement donc, la plage.

Pendant que les AP dévoilent fièrement avoir parcouru 500 km en stop et s’être faits déposer à deux pas de la mer, les KY ont fait crisser leurs sandales sur le bitume, comme à leur habitude. Tout commence par une angoissante nuit d’angoisse teintée d’effroi, qui je vous le rappelle, fut entrecoupée de bruits mystérieux et de mouvements de couettes suspects.

“Vers deux heures du mat’, on s’est fait virer par le mec de la sécu, derrière la haie se trouvait en fait un boulodroooome…” raconte FX. “A moins que ce soit un plaisantin”, surploit Marc.

Les AP dépiquent les sardines et rejoignent donc, la queue entre les jambes, le centre-ville afin de mater les vidéos de leurs exploits. Harassés par la fatigue, ils consentent alors à déployer la tente sur la plage jusqu’aux retrouvailles avec l’équipe adverse.

“Le lendemain, nous avons fait un point dans un bar, on en a profité pour faire un check avec le serveur. Puis on a marché pour trouver un coin excentré afin de poser nos affaires, au bout de deux ou trois forêts, on a trouvé de bonnes fougères. Puis nous sommes allés pique-niquer face à la mer avec vue sur un magnifique coucher de soleil. Maks et Jack ont fait un footing de 20 minutes. Deux personnes du camping prenaient des photos du paysage, et comme on était dans leur champ de vision, ils se sont avancés pour nous parler, c’était la première fois que des personnes faisaient le premier pas. On en a profité pour trouver des défis à leur faire faire.

Entre autres, Paul le poulpe, demander s’ils avaient un chat, s’ils connaissaient “Schloraine”. Ils nous ont demandé de passer au camping pour mettre l’ambiance, ils semblaient dépités à l’idée du programme “Soirée disco” de ce soir.
Nous avons invité les AP dans notre tente, qui est, je le précise huit fois supérieure à la leur, tant en matière de capacité d’accueil, qu’en matière de qualité et d’odeur, enfin ça c’est c’qu’a dit Maks, qui est très sensible aux odeurs. Quand les AP sont retournés dans leur tente, on les a entendus critiquer. C’est ça les joies du camping, les murs sont fins, ce qui nous a sauvés car si on n’avait pas entendu le mec de la sécu, il aurait peut-être lâché les chiens ! Ce fut donc une nuit somme toute agréable, Marc a sympathisé avec une branche qui lui est rentrée dans le coccyx, il a encore mal d’ailleurs.”

Maks, qui décide de se dévoiler radiophoniquement, fait le point sur sa journée, la voix étouffée par son masque ou bien par sa pizza fraîchement commandée.
Maxime Beaupié de son vrai nom dit-il, déroule avec précision les huit défis et plus que les Krycestral Pologurts (ndlr: contraction librement contractée de la fulgurante union AP/KY) ont réalisés durant cette journée.

“Ce matin, nous avons rejoint une place de marché en criant à tue-tête le prénom Nathalie, et effectivement, une tenancière s’appelait Nathalie. Ensuite en descendant sur la plage,  on a rencontré un car de CRS perdu qui nous a indiqué la direction du Canada. Ils étaient bègues, on a dû leur répéter 5 fois “où peut-on trouver des condoms ?”.
Ensuite, la mer étant à son apogée, Marc a couru sur la plage pour rejoindre Jack d’OSS 117 dans un rire tonitruant. En remontant les escaliers, nous avons glissé sur un poulpe. Nous avons profité de ce poulpe glissant pour réaliser le défi 28, faire faire à 8 personnes Paul le Poulpe, en leur donnant à choisir entre deux boîtes à fromage au lait de brebis.
Arrivé en haut de l’escalier, FX est tombé sur de la farine de sarrasin blanche alors qu’il venait tout juste de s’enduire de crème solaire indice 0,5. Il ressemblait à un homme-statue et a fait le défi 31. Pendant une demi-heure, il est resté immobile en se grattant le nez.
La farine a finalement séché, créant une gigantesque croûte à fromage autour de son corps. Nous l’avons plongé dans de l’eau saline pour pouvoir profiter de la nourriture offerte et le désincarcérer de son sarcophage d’ange blanc.
Pour vérifier qu’il avait retrouvé sa taille, nous lui avons enfilé une bouée de canard, ce qui nous a permis de faire le défi 77, effectuer une danse des canards devant des milliers de personnes ensoleillées. Le lanceur pourra demander confirmation, il y avait bien mille personnes selon les manifestants et douze seulement d’après la police.
En remontant sur la grève, nous avons organisé un concours de châteaux de sable afin de nous protéger de la marée.
On a chanté “François le Français”, puis on a fini sur la jetée accoutrés comme des fous à crier “Talleyrand, vous êtes une merde dans un bas de soie !”, le défi historique n°129 de Nicolas S.”
Beau pied de nez au pied-bot du Grand Chambellan de Napoléon, n’est-ce pas môssieu Beaupié ?

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Jour 7 :  Les KY ont le moral au beau fixe malgré une journée pauvre en défis. Mot d’ordre, garder la banane quoi qu’il arrive. Ils s’invitent au bal des mariés, bouffent du kilomètre en sifflant et décident même de planter la tente près d’un cirque. Jack  des AP n’a de manie cure et propose de montrer le plateau d’argent de Maks dès demain. Il s’en va détruire des châteaux z’en “s” pagne ou vendre à un bus des vitres en plexiglass…

En direct des Sables-d’Olonne, les KY ont eu une journée pauvre en défis et riche en kilomètres à pied.  “On a au moins 44 millimètres d’épaisseur en moins sous les semelles.
On s’est levés à huit heures comme tous les matins pour avoir le temps de faire une petite sieste sur la plage rapidement et être au taquet pour les défis. Il n’y avait personne sur la plage le matin, donc nous sommes partis au centre-ville pour trouver un restaurant bien garni, mais il n’y en avait pas, en fait les restaurants de la ville, il n’y en avait qu’un. On est donc allé manger chez le champion du monde de lancer de pâte acrobatique, les pizzas sont trop bonnes, j’ai tellement bien mangé que j’ai failli vomir ! Marc confirme, ce sont les meilleures pizzas qu’il ait jamais mangées.

Il y avait au centre-ville un mariage à 14h30.

Marc est allé se rencarder auprès du “Saint Cristin” pour savoir s’il pouvait changer l’heure de l’horloge de l’église et on s’est fait envoyer bouler, il fallait une autorisation. A la sortie de la messe, on a pu organiser une chorale avec des  inconnus, on a suivi le cortège, nous nous sommes infiltrés dans un mariage, on a dansé et bien bu, Marc a porté un toast et pris une photo à côté du marié. Côté défis on s’est arrêtés là. Pas de navette entre Olonne-sur-Mer et les Sables-d’Olonne, on a dû y aller à pied.

Retour dans la forêt où on avait planqué nos affaires, on a marché deux heures et demie, 9 km, pour rejoindre les Sables-d’Olonne, plus on avançait et plus le kilométrage des panneaux augmentait. On a croisé un panneau Sables-d’Olonne, 3 km, et vingt mètres plus tard, après avoir passé un pont, le panneau indiquait 7 km, ça nous a mis un sacré coup. Je tiens à remercier Marc pour son endurance, on était chargés…

On a trouvé un petit coin vert bien sympa près d’un cirque, on espère ne pas se retrouver avec un lion sous la tente.”

Le téléphone a coupé trois fois, en raison de bruits dans les fourrages… Survivront-ils à cette épreuve ?

De son côté, Jack des AP nous livre au 7ème jour, un témoignage-fleuve :

“On a eu pour coutume  de se réveiller à 7 heures, à l’aube Ancestral Polochons. En direct, 20 minutes de footing. Maks a disserté 45 minutes sur les avantages comparés des revêtements de lignes de bandes cyclistes et de la mécanisation des stores électriques. Il est arrivé à la conclusion que c’était le Beverly Hills vendéen…”

Les AP sont ensuite rentrés dans un croissant pour prendre un café.
“Pourquoi l’inverse ne s’appliquerait pas ?”, s’interroge Jack. “De là, on s’est dit qu’on irait bien faire une petite french manucure à Arcach’ongles (15 €), avec la nana on a joué à “shi fu mi”, elle m’a éclaté 3-0 tellement j’étais destabilisé par mes faux ongles, j’étais une “défaite incarnée”", surploit Jack. Jeux de mains… Jeux de (mots) vilain.

Ils décidèrent de rencontrer le maire d’Arcachon.
“La dame du standard, Laura Cueille, bien qu’elle nous ait vus dans le journal, n’a pas souhaité nous introduire, le maire était en déplacement paraît-il. Nous sommes donc allés au cyber-café pour vous abreuver de photos et à la laverie pour respecter une hygiène que nos concurrents, les Krymynal Yogurts, nous envient.

Ils sont allés se sustenter “Chez Papa”, mais c’était pas un défi.
“On a le droit d’aller bouffer sans que ça soit un défi meeerde ! Bon Maks a pris le plat du jour (validation de la lettre P), et moi j’ai pris des zagneaux (validation de la lettre Z). Nous sommes z’allés (non mais) au supermarché du coin pour acheter de la graisse de couteau et commenter les achats d’une assoiffée d’eau, mais celle-ci n’a guère réagi.”

Dehors, ils tombent sur Radoslav Smirnoff, un SDF tchèque sans provision.
“Il exerçait son activité professionnelle, la mendicité. Nous avons joué au shi fu mi avec lui et il m’a éclaté avec une technique tchèque, le “Double Stone”, que je ne connaissais pas !

Un inconnu leur a chanté une berceuse et les AP ont créé une chorégraphie en flash mob, déguisés en baïonnette de dentiste afghan de Bayonne, une chorégraphie avec une bagnarde obèse et ses comparses sur la musique de “I Gotta Feeling” des Black Eyed Peas.  Non contents et en outre, nous avons supputé des gens, en fait, nous avons enduit subitement des personnes de crème solaire, parmi lesquelles un nain que j’ai enduit entièrement pour finir la bouteille avec la plus grosse noisette de crème solaire du monde, on aurait dit une montagne de saindoux.

A la fin de la bouteille donc, ils décidèrent de rencontrer des mariés, mais ceux-ci refusèrent de se laisser prendre en photo avec deux gars déguisés en Shrek et Fiona.
“Du coup, on est allés chanter Aïcha en dansant du ventre sur un terrain de pétanque. On voulait vendre des chichis à Aïcha attachés à des taï-chi (chuan).” Comprends qui pourra. Là ça devient moins clair :
“Non contents d’avoir cicatrisé un bobsleigh, nous avons décidé de monter dans un bus blindé pour faire  le guide touristique au micro. La première réplique étant :“vous pouvez observer sur votre droite une vitre en plexiglass“. Les gens étaient charmants pour ne rien gâcher, ils nous ont invité à faire du ski ici-même l’été prochain, il y a une belle piste d’épines de pin.

Après une discussion avec Zanzibar le clown, nous avons fait le tour de toutes les plages d’Arcachon pour détruire tous les châteaux d’enfants puis tous les enfants eux-mêmes. Depuis ce jour, Maks veut devenir conchyliculteur”.

Jack lâche soudainement sa grosse info :
“Demain, vous verrez la tête de Maks, servie sur un plateau d’argent. On ne vous garantit pas le plateau d’argent, mais vous verrez, demain, la tête de Maks, sur un plateau d’argent. On ne garantit pas le plateau d’argent, mais demain, enfin vous verrez…. “

Okokok Jack. J’aurais préféré que tu me garantisses de me montrer le vrai visage de Maks, demain.

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