Le soir se couche sur ce 8^ème jour de PLIZ et les équipes sont au rapport. Une belle perf pour nos plizeurs puisque la barre virtuelle des 2000 euros est dépassée ! Alors on continue à les encourager sur le blog, sur Facebook et sur Twitter pour les aider à faire péter tous les records.

Défis réussis : 35, 56, 78, 102, 103, 109 (Voir le tableau des défis à jour).

En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 2080 euros.

Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.

Côté AA (Anym Anonym, et non pas alcooliques, les photos ne sont pas du tout représentatives voyez-vous…), ils sont plus motivés que jamais… mais ne sont pas en vacances. Ils reviendront donc dès que possible avec la niaque et maniaques pour nous servir des défis parfaitement exécutés.

Côté SpiBou, c’est Marc qui s’y colle :

-          « Ouais, Anne-Cé ça va ? Attends, on est en train de chercher le chemin de chez Emeline »
-          « Ah vous passez une nuit de plus là-bas ? »
-          « Mais pas du tout, triple buse »
-          « Euh, ok, désolée…»
-          « Non non, Anne-Cé, je parlais à Étienne, on est impasse des Rivières, t’es nul. Bon, on fait comment ? »
-          « … »
-          « Anne-Cé, on fait comment pour le jour après jour ? »
-          « Ah… Ben vas-y, raconte-moi »

Vous l’aurez compris, ce coup de fil était plutôt confus, ce qui pourrait expliquer certaines zones d’ombre dans le récit qui va suivre.

Revenons donc à la soirée d’avant-hier. Étienne a finalement trouvé une fille (certains seraient sûrement ravis qu’il partage sa recette) et lui a envoyé un gentil sms (défi de Colin). Puis les SpiBou préparent un 2ème dîner pour Emeline, toujours avec le sans-gêne qui les caractérise (ou que le défi de Fanfan leur impose, on ne sait plus trop). Emeline aura donc droit à des betteraves et des Flamby. Eh oui, la qualité se dégrade au fil des jours, la faute au défi de Jo qui les empêche de  manger 2 fois le même aliment. La généreuse Emeline ne leur en tient pas rigueur et leur propose même de les héberger pour une seconde nuit. Eh oui, les SpiBou sont tellement forts (et non pas « sentent tellement fort ») qu’ils font même les défis en double. Que Fanfan et Cjazz se rassurent, ce n’est pas pour autant qu’ils devront verser 2 fois la mise. Les SpiBou rigolent beaucoup en compagnie de leur hôtesse et finissent la soirée par des jeux vidéo.

Ils vont ensuite se coucher vers 3h du matin, mais n’oublient pas pour autant la mission qui leur a été confiée et visent le bus de 9h30. C’est ainsi qu’ils se lèvent finalement entre 10h et 11h (10h59, très exactement…).

La journée commence par un brossage de dents façon Adam Brosse. C’est Marc qui s’y colle, sa brosse à dents fichée entre les orteils d’Etienne, qui aime décidément prêter des parties de son corps à ses petits camarades pour leur garantir une hygiène bucco-dentaire irréprochable. On ne sait pas si l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire le recommande, mais on leur soumettra l’idée. Marc tient en tout cas à souligner qu’il n’a pas pris son pied, tout ceci n’ayant bien sûr aucun rapport avec les performances d’Etienne (confus, vous dis-je…).

-          « Non, mais ça va pas, on est dans une impasse », me dit gravement Marc
-          « Ah, pourquoi ? Les autres défis sont trop durs ? »
-          « Non, bien sûr que non, on est dans l’impasse des Colombes, les gars ne savent pas revenir chez Emeline. Mais j’avais dit à gauche après le coiffeur ! »

Je n’ose pas leur conseiller d’éviter de prendre des impasses pour rentrer, ils découvriront le sens de ce mot bien assez tôt…

Bref, après leurs ablutions matinales, Romain part chercher un déjeuner inédit, tandis qu’Etienne et Marc s’attèlent aux défis épistolaires de Flétan et de Hareng (on connaissait les frères William et Harry, mais pas encore Flétan et Hareng).

« On a écrit 24 cartes en tout. 1 carte a Clément qu’on a vu ya pas longtemps, une carte à un pote de Romain qu’il n’a pas vu depuis un an, une carte à Adèle, une amie de seconde que je n’ai pas vue depuis 5 ans (Never mind I’ll find, someone like youuuuuu) et une carte à Alice, dont j’ai pas de news depuis 10 ans et qui habite le New Jersey !

Du coup, on en a eu pour 10 euros de timbre, que le lanceur de défis Flétan avait proposé de rembourser. Mais on n’en veut pas, on préfère qu’il les reverse à la Faim prend fin »

Saluons la motivation exceptionnelle de ces jeunes, qui se donnent à fond malgré les faibles moyens dont la nature les a dotés et qui rivalisent de générosité pour l’asso qu’ils défendent !

Nos Boulets préférés ont ensuite écrit des cartes marrantes à 10 inconnus.

« Bon, on avait commencé par faire des blagues lourdes mais subtiles sur leurs noms, mais le comité de Censure du PLIZ a mis son veto. Du coup on leur a écrit qu’ils avaient été sélectionnés pour un concours de cartes postales dans le cadre d’un échange épistolaire d’écrits manuscrits sur papier. On espère qu’ils vont se prendre au jeu et nous répondre ! »

« Voilà, ensuite on a envoyé une ptite carte aux 10 derniers plizeurs de l’histoire (défi de Manu). Pour ne pas les citer : Fix, Maks, Jack, Cruzzy, Raf, Dam, Koné, Manu, Larson et Gauthier. Bon, j’espère qu’ils ne le prendront pas mal, parce que bon… euh… on a employé un ton un peu acide et tenu des propos haineux et malfaisants, mais il n’y avait vraiment rien de méchant… »

Là, j’hésite vraiment à prendre le temps de lui expliquer le sens des adjectifs qu’il vient d’employer, mais ne disposant pas d’un forfait illimité, je renonce…

Il insiste « C’était vache et agressif, mais bon sans mauvaises intentions, et puis c’est juste qu’on est les meilleurs, ils devraient le comprendre, ya pas vidéo… Enfin bon, quand même, j’espère que ça va passer… Plus de la moitié d’entre eux sont de ma famille en fait, donc ça serait bête… Mais bon, on est les meilleurs, c’est tout ! »

Bref, j’invite donc les anciens plizeurs à venir s’exprimer dans les commentaires, s’ils jugent la gentille carte reçue trop offensante. Sachez cependant, Messieurs, qu’il a été largement prouvé dans ces colonnes qu’entre les pensées et les mots de Marc, il y a bien souvent plus qu’un pas !

Sur ce, Romain revient avec une langue de bœuf pour continuer à respecter le défi de Jo. Les R.E.M n’en avaient jamais mangé et trouvent cela très bon ! Ce n’est pas dans les habitudes des 3 compères d’avoir un bœuf sur la langue.

Une fois repus, les SpiBou sont fin prêts à quitter la maison d’Emeline, avec 20 minutes d’avance pour ne pas rater le bus… Sauf qu’ils ne retrouvent plus la clé… Après 30 minutes de recherche, il s’avère que la coquine s’était planquée… dans la poche de Marc ! Pas grave, ils peuvent maintenant fermer la porte. C’était sans compter l’intervention d’Etienne, qui voulant aider se retrouve au final avec la poignée cassée qui lui reste dans la main (ya pas à dire, pour le défi sans-gêne, c’est remporté haut-la-main !). Bref, la seconde moitié de leur nom d’équipe n’a plus de secrets pour personne… On s’interroge cependant sur la partie « Spiritual ». Une répartition des rôles ? Romain peut-être ?

Bref, nos facétieux Boulets ayant tout réparé, partent finalement pour Talmont-Saint-Hilaire où ils ont repéré un souffleur de verre. Ils en profitent donc pour laver 3 vitres, sous l’œil bienveillant de Stéphanie et Valérien, réussissant  avec brio le défi de Nanie.

Ils s’infiltrent ensuite dans un hôtel 3 étoiles. Ce n’était pas un défi en soi, mais leur zèle les pousse à aller toujours plus loin ! Partis sur une bonne lancée propreté, ils s’attaquent au défi d’Anne-Laure et Guillaume et balayent des endroits incongrus : ascenseur, table de billard, babyfoot, plante verte, bowling, local à poubelles, Etienne. Tous les équipements de cet hôtel y passent (et Etienne, qu’on ne saurait considérer comme un équipement à part entière). Bref, en tout 12 balayages en comptant ceux d’hier.

Puis ils enchaînent avec une parade militaire pour Viking. Hall d’entrée, sous-sol, bar, 2^ème étage, ils chantent « Hello, le soleil brille » sous l’œil amusé mais pas médusé des clients et du personnel de l’hôtel.

Après un court repos bien mérité près de la piscine, nos courageux plizeurs reprennent la route pour repartir chez Emeline. « Ce soir on lui fait du boulguiglouba… Enfin du glouguigoulba. Enfin bref : chamallows, carambars, choco krispies, bref que des aliments inédits quoi ! » Pauvre Emeline…

« Ah oui sinon j’appelais un pote pour un autre défi et il était en train de regarder les JO. Du coup j’ai réussi à le convaincre de mater les épreuves d’escrime handisport ! Jsuis fort non ? » Et hop, une occurrence de plus pour le défi de Manu.

« Bon allez, jte laisse, ya Romain qui est hyper chaud pour aller faire du ski sur la plage ! »

Ils m’étonneront toujours…

Pour la septième journée du PLIZ 2012, les 5 Plizeurs ont une drôle de façon de rivaliser. Les défis tombent cette année pour la Faim prend Fin, et ça se sent. Spi Bou et Anym Anonym sortent les crocs, atteignant des sommes… gastronomiques.

Défis réussis : 34, 38, 49, 73, 77, 89, 91, 93, 104, 112, 119, 121 (Voir le tableau des défis à jour).

En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 1.840 euros.

Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.

On sait comment commence une journée des Spi Bou, on savait moins comment les Anym Anonym terminent la leur.

C’est désormais chose faite. ” Un feu d’artifize !” Amé n’est pas en train de se la raconter, mais de planter le décor de son samedi soir fiévreux.

Voulant chanter la Marseillaise en public comme le lui demandait Alucard, elle a jugé qu’il n’y avait pas assez de monde pour se payer sa fiole ! Courageux, non ?

Du coup, ça lui a mis les nerfs, et elle a dégainé sa pancarte demandant d’être gentil avec elle (cf hier). “Z’étais Miss Orléans du Var”, précise la reine de la soirée.

Ah oui, parce que la reine de beauté, malgré sa “difficile zournée”, arborait un diadème, pour relever le défi de Cécile, faire la star !

Après un relais de corde à sauter de 2 minutes dans un lieu public (y a pas que les SB qui ont le droit, et na !), les AA sont partis se pieuter.

Le lendemain, Amélie n’en croit pas sa caméra. Elle voit Ben se lever, sortir de la tente en pyjus, serviette au cou, et aller se laver… Dans la mer.

“On était zur la plaze, et le maître-nazeur nous regardait bizarrement. Normal, la baignade était interdite. L’eau était zelée mais Ben a plonzé !”

Sous le regard étonné des plagistes (même si la température inspirait plutôt une patinoire à glace), les jeunes déglingos sont allés prendre un vrai petit déjeuner. Le défi d’Isa relevé bien haut !

Miss Orléans du Var a voulu se re-cogner la Marseillaise, s’excusant face caméra auprès du lanceur de défi : “Dézolé, y fait zi froid izi qu’y a pas des milliers de perzonnes. Moins 25, vive le Touquet !”

Une bande de zeu… euh, de jeunes s’est quand même bien marrée.

Le binôme s’est ensuite recollé à ses traversées de passages piétons demandées par NB. “Z’ai dit que Ze devais toucher chaque bande blanche, une autre fois Ze me suis barrée en courant…” Cette héritière de Monk est vraiment tarée.

Du coup, ça lui a donné… faim, à Amélie. C’est le thème on vous a dit.

“On est entré dans un resto, z’ai dit “Bonzour !” et z’ai demandé un dizestif. Un porto blanc. La serveuse a demandé mon plat, et z’ai dit que ze voulais d’abord le dézert.”

Comme la bizzzzzzaroïde des Zardennes ne mange pas de sucré, ce sera un café. Mais la serveuse, peut-être un peu instable aussi, lui apporte d’un coup : le dijo, le café, et l’apéro !

Ce dernier, un kir, attendra… qu’Amélie ait mangé son plat de moules. Vous n’y comprenez rien ? La serveuse non plus. “On lui a laizé un gros pourboire” s’excuse Amé. Dès le début du repas ?

Espérons que Bubune, lanceur du défi, y retrouvera ses petits.

Les deux zamis ont quitté le Touquet dimanche soir, mais promettent de continuer les défis dès que possible. “Ah, z’ai zozoté aussi tout l’après-midi (défi de Caroval). Et z’arrive pas à m’arrêter. Même au boulot, z’ai l’air bête…”

A propos d’air bête, rejoignons les Spiritual Boulets. Au bout du téléphone, je découvre un Marc déprimé. “On ne sait plus quoi bouffer à cause du défi de Jo. Là, je regarde dans les pages jaunes si des restos proposent de la girafe ou du yack.”

Pourtant, la journée avait commencé par une bonne résolution. “On s’est levé à 9 heures !” dit Marc. “Sauf toi !” crient les deux autres.

Ben oui, il fallait aller chercher la baguette de pain de 1,20 m commandée la veille pour un défi de Maks. “Le boulanger l’avait exposée fièrement, m’ont raconté les potos. Moi, j’ai halluciné au réveil 12 h 30.”

Comme les Spi Bou font toujours preuve de logique, ils sont allés aux 4 coins de la ville pour chercher la saucisse XXL désirée par Julien P. “Finalement, on a dû opter pour un assemblage de saucisses.”

Mais la logique, ce n’est pas le sens des affaires. “On a demandé un mètre, le boucher nous a donné un paquet de saucisses en disant que ça irait. On a mesuré en I phone, il y avait 2,60 mètres !”

Et derrière tout ça, il a fallu penser hygiène dentaire, pour finir le défi d’Adam Brosse !

Les R.E.M ont du boyau, mais aussi du coeur : ils ont décidé à l’unanimité d’offrir le remboursement promis par le lanceur à la cause qu’ils défendent !

Il a fallu ensuite se faire un sandwich de 1,20 mètre avec 2,60 de saucisses. Pas facile, les maths. Mais l’estomac de Marc a mis tout le monde d’accord, Romain l’outremangeur et Etienne Mc Fly mettant un peu plus de temps.

Pendant que les deux derniers font une sieste (sacrée journée, hein ?), Marc fait un brin de ménage. Je vous fais grâce des détails qu’il me donne pendant 3 h 45 sur ce ménage, fait avec un autre PLIZ.

Pour lui, ça a l’air plus méritoire que les 70 défis déjà accomplis. “Comme on a été super bien accueillis par Emeline, on trouvait normal de laisser place nette”, explique-t-il.

On ne peut qu’approuver : la rencontre avec Emeline leur a permis de relever de nombreux défis, avec une base arrière pour poser leurs sacs, recharger leurs batteries…

Et, sentant qu’ils peuvent désormais abuser (ils ont fait le ménage, je l’ai dit ?), ils retournent à la gare. Le défi à relever ? Celui de Tanche, enfiler l’uniforme (SNCF) de leur amie !

“Etienne, qui voulait tout à coup nous faire préférer le train, a aligné des voitures mal stationnées sur un parking privé” commentent les deux autres. “Il a mis 12 ou 13 PV !”

Ensuite, les trois fantastiques ont coincé 20 personnes sur une terrasse de resto. Ben oui, Dams et Manue voulaient à tout prix faire un concours de “découvrage de oisal”.

Comprendre : faire deviner un oiseau en imitant son cri. “On a fait une vache, une chouette, le “léon” du paon, un coq, un pigeon qui se transforme en tourterelle et d’autres, les gens ont bien participé”. (ou sont partis pisser, je captais mal à ce moment).

Voulant défiler à la Kwaï dans un casino puis un hôtel, les R.E.M se sont pris deux claques. Ils se sont consolés avec des photos insolites, des danses façon Where The Hell is Matt… “Mais faut que j’recompte.”

La VDM fut difficile à tourner (ils ne gardent pas leur sérieux !”) et Etienne, s’aspergeant de parfum, comme tous les 5 minutes (non, c’est pas un défi !), résumait son projet de SMS par une phrase qui résume le monde : “faut que je trouve une fille.”

Une idée de défi ? Lancez-vous, lancez-le !

Sixième jour du PLIZ 2012 et une ENORME nouveauté : l’entrée en lice des Anym Anonym, dont la première Plizeuse de l’histoire ! Traversées folkloriques de passages piétons ou imitation de Tsonga, leurs registres sont variés. De leur côté, les Spiritual Boulets sont invités chez une inconnue de 20 ans. Mais avant la bataille de polochons, ils relèvent dix défis !

Défis réussis : 22, 23, 24, 36, 41, 44, 94, 95, 106, 107, 118.

En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 1.492 euros (Voir le tableau des défis à jour).

Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.

“ON est au Pôle Nord !” La voix d’Amélie ne laisse pas de doute. (claquer des dents, c’est un défi ?). Ce pôle-là s’appelle Le Touquet, mais apparemment c’était pas le bon jour pour y faire une expédition.

La conversation se passe sur le téléphone de Ben, l’autre Anym Anonym. Anym, Anym, comme animateurs ? Ouh… Si c’est le cas, le duo doit être bien préparé.

Ben oui, on ne gère pas un groupe de gamins en claquant des doigts. Il faut penser à tout à leur place. Remarquez, ça a l’air d’être contagieux. Amélie a oublié son chargeur et la batterie a vécu. “On faisait une vidéo de présentation, c’était très marrant. Et puis le téléphone s’est éteint, c’était moins marrant.”

Autre préparation intéressante : les AA ne semblent avoir emporté que 3 strings. Mais la plage, ce n’est pas forcément la canicule…

“Bon, sinon côté défis, pour se lancer, ça a été chaud “, avoue curieusement Amélie. “Surtout en Franche-Comté, poil au pied”.

Mais les Anym ont dépassé leurs peurs le plus profondes. Ainsi, le défi de NB, se faire aider pour traverser, a été bien entamé. Après des moules-maroilles, bien sûr.

“J’ai eu un jeune qui m’a aidée pas par pas, je cachais mes yeux en lui disant que j’avais peur de traverser”, rigole Amélie, qui était très sérieuse sur le coup. “Puis avec un gars en vélo, j’avançais de deux bandes blanches, je reculais d’une. Il m’a tiré le bras pour me forcer ! Et pour un dernier, j’ai reculé.”

Ben a estimé que les efforts de sa coéquipière valaient bien une récompense. “On a mangé un clown… En pousse-pousse.” N’allez pas imaginer un film d’horreur asiatique, il ne s’agissait que d’une glace. Mais le défi de Fix est relevé haut la main.

Au passage, on constate la logique implacable des Anym Anonym. Il fait froid, mangeons vite une glace.

Encore affamé, Ben prit “un air de Tsonga”, comme demandé dans le défi de Ramila, pour aller partager un Kinder Bueno dans une boulangerie. Mais les Anym sont perfectionnistes et voudraient refaire le défi en mieux, si possible en présence de Federer ou Nadal.

Nadal justement, Ben pourrait le croiser prochainement. Il a été appelé plusieurs fois par des responsables de la FFF lui demandant de prendre la direction des Bleus. “Mais j’ai déjà signé avec l’Espagne, il ne faut pas m’en vouloir”, réagit-il, relevant à sa façon le défi de Reno.

Voyant que tous les défis impliquant des sucreries étaient réservés à son pote, Amélie a sorti sa pancarte “Merci de me sourire et d’être sympa avec moi, j’ai eu une journée difficile.” “Mais ça ne le faisait pas du tout, j’arrêtais pas de rigoler.” Une photo prise plus tard semble montrer que le défi de Perrine a été plus réussi.

Quelques essais aussi ont été réalisés pour le défi de Cécile, se balader comme une star. Mais il devrait être retenté, en mieux. Perfectionnistes on vous dit.

Finalement, la journée de samedi a surtout permis aux AA de préparer le dimanche. Par exemple, la Marseillaise qu’Alucard demande à Amélie de chanter en public.

“En répétant, j’ai commencé en disant “Allo enfants…”, on est partis en fou-rire, avoue Miss Franche-Comté 2012.” Reprenant son sérieux, la “pas douée en batterie, ni en Patrie” trébuchera encore : “nos fils et nos campagnes.”

Le futur sélectionneur de la Roja devait pouffer devant un tel spectacle. J’ai laissé les Anym à leurs défis, la soirée du samedi n’étant pas finie.

Il est temps d’appeler les Spi Bou. Une voix féminine décroche (si l’on peut dire) : “Allo ? Ouais, c’est Emeline. Je fais n’importe quoi, j’invite des gars chez moi, je suis folle…” Alors que je me prépare à raccrocher et à bredouiller des excuses à cette étrange employée de téléphone rose, Etienne lui envoie un grand coup de polochon qui l’envoie au sol. “Faut que j’te raconte…” Ben ouais, un peu.

Samedi matin, il a plu, plu, plu. Du coup, c’était l’excuse du jour pour se lever tard. Tellement tard que des jeunes rôdaient près du campement pour boire des coups. Mouais, donc il pleuvait plus vraiment, dirait Sherlock.

Mais cela a obligé les Spiritual Boulets, pas rassurés, à emporter toutes leurs affaires pour engloutir un chausson aux pommes à leur café QG. Puis à la gare, où Marc restait recharger les batteries (on voit là une technique qui serait utile aux Anym Anonym).

Pendant ce temps là, Etienne et Romain en ont profité pour glander, boire un coup, aller relever des défis.

“J’ai ventilé un pépé avec des fougères et Romain a balayé une dame avec un moulin à vent. Euh, ventilé, pas balayé.” Le défi de Mme P. Bueno est donc pleinement exécuté.

Faisant le plein de blagues à droite à gauche (défi d’LN), Etienne a ensuite cherché un stage en architecture d’espaces littoraux (défi de Solène et Malo). Comprendre : aider un gamin à faire un château de sable.

Après un paternel semi-réticent, la rencontre espérée a bien eu lieu et le même moulin à vent doit toujours flotter sur la bâtisse de style Stéphanovicien.

“Corde à sauter, poussin! “hurle Marc, avant de se prendre un nouveau coup de polochon dans les gencives.

“C’est rien, c’est rien”, m’assure Etienne. Pendant ce temps-là, Marc fait la conversation à un congrès de sacs et tentes, toujours à la gare. Il renseigne des jeunes qui cherchent un camping.

Une créature ferroviaire de 20 ans et toutes ses dents lui sourit. “Il ne me manque plus que la veste SNCF” rigole Marc, à destination de celle qui en porte une.

Prêt à se prendre une baffe, le mini Robert est ravi de voir rappliquer Romain et Etienne, qui pourront le consoler. Mais c’est tout le contraire qui va alors se passer.

“Ah ouais, c’est un peu style “j’irai dormir chez vous”, votre truc”, analyse Emeline. Ben, venez dormir chez moi.” Et elle leur file les clefs.

Le monde pourrait être simple, non ? Pendant que Marc réalise un head-shot sur une mouette (toujours avec le polochon ?), Etienne me raconte la session Live Tweet (défi de Cjazz).

“On a hurlé les tweets en #PLIZ de 15 h 11 à 16 h 11 environ, avec des poilo.”

Pardon ? Ah oui, des “poil au” (défi de Marie C). Certains des 41 tweets criés (toujours visible sur Twitter) se finissant en “u” ou “ite”, les SB ont dû déjouer les pièges de la vulgarité facile.

Le tweet lu avec le plus d’entrain ? “Rassurez-vous, c’est pour un défi!” “Sinon, les gens tournaient la tête, c’était assez passant…”

Toute honte bue, il fallut déposer les affaires chez Emeline. Marc a alors suggéré d’emporter la corde à sauter, “parce qu’on ne sait jamais” (ça nous arrive à tous, non ? Non ? Tant pis.)

Mais Etienne a refusé sèchement. Dehors, un groupe de dix groupies en jaune, fêtant l’enterrement d’un poussin (c’est un peu confus je sais) a donné une idée à nos lascars.

“Et si on faisait le défi d’Yvon, le relais de corde à sauter dans un lieu public ?” Regard noir de Marc, qui court acheter une corde à sauter. “On en a 17, du coup”, avoue Etienne.

Puis les SpiriBoul ont entamé un défilé sur l’air du Pont de la rivière Kwaï. Un coup à l’office de tourisme, où ils sont habitués à voir du Plizeur dégénéré, et une tentative avortée au Casino.

“Romain était en short de bain et il a refusé de l’enlever”. Ouf.

Après un détour traditionnel dans la “plus petite rue du monde” (de mon temps on disait d’Europe, mais y a dû avoir des travaux), Marc a plongé dans l’eau tout habillé, demi-barbe en menton, et il en est ressorti frigorifié.

2 blagues de jeunes plus tard (glagla, on se croirait au Touquet !) Marc se rendit à reculons au supermarché pour demander serviette et sèche-cheveux. Ah, au fait, c’était pour un défi de l’Homme mystère.

Et le soir ? Apéro champignon de Paris/ Boursin, puis melon, jambon cru, mogettes, carottes, petits lardons, tartine de beurre salée, le tout acheté par les SB !

“On a tout préparé de A à Z”, explique Etienne, fier d’avoir relevé cet autre défi de Cjazz (être invité à dormir et manger), également bon pour celui de Fanfan, déjà relevé (la prévenance sans-gêne).

“Après une bataille de poloch… aïe ! et une VDM… Eh, sympa cette perruque Marc, il sera temps pour moi d’envoyer un SMS à un de mes meilleurs amis “ conclut Etienne, la bouche pleine de plumes d’oie. Et de mouettes.

Une idée de défi ? Lancez-vous, lancez-le !

Pour ce cinquième jour, les SpiBou n’ont pas totalement perdu la boule et continuent leur brillante épopée : blagues à gogo, vannes en tout genre, hygiène originale et galants défis sont au rendez-vous. Une belle perf avec 343 euros potentiellement collectés. Ils font monter la pression à la veille de l’arrivée de l’équipe concurrente, les Anym Anonym !

Défis réussis : 5, 7, 9, 28, 52, 55, 58, 74, 110.

En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 1112 euros (Voir le tableau des défis à jour).

Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.

Ici Anne-Cé à la plume, mon con-frère Jacques me passe le relais pour ce 5^ème jour de PLIZ !

La journée commence à Brétignolles sur mer, où ils ont dormi chez des amis. Dans un souci de transparence, Marc me raconte donc « Romain et Etienne ont dormi dans un lit et moi dans un canapé » « Romain et Etienne, dans UN lit ? » « Oui enfin non, enfin chacun dans un lit… Enfin je ne sais pas, je n’y étais pas, il s’est sûrement passé des choses. Moi j’étais en train de lire tous les Closer de la maison pour me préparer pour le défi potins people de Pimpin (à dire 10 fois très vite) »

Il finit par m’avouer que les dits magazines dataient en fait de plusieurs années, ce qui me laisse sceptique quant à la réussite du défi, la révélation de la séparation de Brad Pitt d’avec Jennifer Aniston ou la mort de Claude François risquant de laisser assez froids les amateurs de presse people.

Une fois n’est pas coutume, en ce vendredi matin, le trio décide de prendre en main leur hygiène… mais pas leur brosse à dents. En effet, Adam Brosse voulait qu’ils se brossent les dents sans les mains de cinq façons différentes. Voilà donc nos gaillards partis pour un brossage pas facile mais facétieux : Étienne a choisi un étau, Romain le genou d’Etienne (l’arrière plus exactement, appelé en fait fosse poplitée ou plus communément jarret. De rien chers amis lecteurs…), et Marc a pris la porte (mais il va bien, merci).

Sur une bonne lancée, notre petit Seinomarin décide de se raser une moitié de barbe (défi de Gauthier), ce qui n’eut pas l’air de surprendre beaucoup les Vendéens croisés. Il eut même des compliments capilotractés (mais à  moitié seulement).

Côté gastronomie, une activité phare de nos plizeurs, le tirage au sort des 4 repas de la journée (défi de Jo), ne les a pas trop desservis. Le petit déjeuner a perdu son épithète et s’est transformé en déjeuner (steak et tortellinis), le déjeuner s’est mué en petit déjeuner (chocolat chaud et triangle aux amandes – on me dit dans l’oreillette qu’il ne s’agissait en effet pas de croissants, n’étant pas isocèles…), le goûter est resté ce qu’il est (moelleux au chocolat) et le dîner s’est transformé en déjeuner moules frites salade. Moules tout court en fait, le défi fil rouge de Jo (qui a un goût certain pour les défis gastronomiques) leur interdisant de manger 2 fois la même chose au cours de leur périple. Ce défi s’annonce d’ailleurs comme l’un des plus difficiles pour nos gastronomes en culotte courte.

Mais revenons au déroulement de ce 27 juillet, qui s’est poursuivi aux Sables. Le défi point mousse de Fanfan n’était pas cousu de fil blanc, puisque qu’il leur a permis de boucler plusieurs autres défis. En effet, Étienne sur son pliant faisant du point mousse en public (défi de Roro), à un arrêt de bus, au supermarché et à la gare, ça fait parler les gens, ma bonne dame. C’est ainsi que RomMarEti ont pu faire la connaissance de charmantes demoiselles plus ou moins jeunes (notez bien que le point mousse n’attire visiblement pas la gent masculine) qui ont donc accepté de leur raconter des blagues plus ou moins salaces. C’est donc 4 blagues de plus pour le défi d’Hélène, à base de Schtroumphette bluetooth, de viande qui steak haché, de café qui fait plouf et d’arrosage olé-olé (toutes ces confidences ayant eu lieu aux heures les plus avancées de la nuit, vous ne m’en voudrez pas si la formulation des dites blagues laisse à désirer…). Précisons qu’une de ces blagues a été récoltée par une inconnue, lançant donc le top départ du défi des Tourtô, visant à faire réaliser un défi par un(e) inconnu(e).

Ça a donné l’occasion aussi à Étienne de céder sa place au point mousse à une ancienne couturière de Pierre Cardin, portant à 2 les réussites du défi des Tourtô. Étienne précisa cependant que c’est quand même lui qui a fini ce carré mousse et qu’il faisait même plus de 11,5cm de côté (oui, les SpiBou mesurent en effet leur point mousse en unité de longueur d’Iphone…). Il ajouta, non sans fierté « Je suis multitâches ! Enfin au moins bitâches » Ses compères répliquant aussitôt « Non, t’es juste une tâche ! ». Les scènes d’une rare violence qui suivirent ne seront pas décrites ici par manque de temps et d’espace.

Reprenant leurs errances, ils tournent une VDM dans le bus pour Anne-Cé. L’histoire d’un mec qui tire les oreilles d’une personne, pensant que c’était son pote… mais en fait non… Étienne a donc tiré Marc et sa demi-barbe.

Puis Marc me raconte la suite « Romain est allé aux objets trouvés, enfin perdus, pour retrouver sa boule, enfin non la perdre ». Il essayait en fait de me dire que le défi d’Alexa avait été relevé : se présenter au guichet des objets et dire que vous avez perdu “la boule”. Le guichetier, qui n’était manifestement pas coutumier du second degré mais était très serviable, leur a donc lu entièrement le registre des objets trouvés pour mettre la main sur cette fameuse boule. Devant l’insistance de Romain, qui en perdait la sienne et le répétait à ce brave monsieur, ce dernier répliqua « ben oui, ben je la cherche votre boule » Gageons qu’avec un tel dialogue de sourds, les 2 min ont été aisément dépassées.

Nos 3 mabouls se sont ensuite attelés au défi de Bubune, qui voulait qu’on offre des fleurs et un poème à une jeune fille attablée dans un bar (abbarrée, quoi). Marc, fidèle à son sens de l’à-propos tient à me préciser « Et on a bien pris 5 fleurs différentes : 1 blanche, 1 grosse blanche, 1 rouge et 1 violette ! » Gardant mon flegme légendaire et pour ne pas trop le brusquer, je lui réplique « oui… donc 5 fleurs, tu dis… 5 ? » « Oui oui, c’est ça, ben 2 blanches mais différentes, 1 rouge et 1 violette, 5 fleurs ! » Il a donc fallu 20 minutes supplémentaires et l’aide de ses deux compagnons d’infortune pour finalement lui faire dire qu’il y avait aussi 1 hortensia bleu… Marc ne parvenant finalement pas à déclamer le poème à la jeune fille, à la surprise générale, c’est donc Étienne qui le prit par surprise, sans le prévenir donc, le sermonnant vertement, pour le remplacer tout en prenant sa place (défi de Maks). Ahem… Il déclama :

« Bonjour jeune demoiselle
Accepteriez-vous ce présent ?
Car ici en vous voyant
Mes sentiments s’éveillent
Et vous jolie fleur
De votre regard embrasé
Vous faites battre mon cœur
Sans jamais s’arrêter »

Pour finalement se rendre compte que le mari de la demoiselle était juste à côté… Ce dernier, en plein visionnage des JO, mais pas revanchard pour un sou, leur a quand même promis de regarder les JO paralympiques de tennis (défi de Manu). Sa mie quant à elle, professeure de français de son état, a tenté d’épeler Trierweiler sans succès et a finalement gardé la feuille du poème, charmée comme elle l’était par notre poète monotâche.

Notre trio infernal a ensuite décidé de faire une surprise à quelqu’un qui le méritait (défi de Tillecovindin). Marc me raconte tout « On a choisi Astrid, la patronne des « Délices d’Emma », rencontrée lors de précédentes éditions du PLIZ et qui nous avait bien aidés. On est donc allés dans sa glacerie, enfin sa glacière, sa glaçonnière quoi, enfin tu vois. On lui a acheté une glace qu’on lui a offerte, ainsi qu’un pendentif et on lui a chanté « Astrid, Astrid, la star des crèmes glacées, c’est Astrid » sur l’air des steaks hachés Bigard. En plus c’était son anniversaire hier »

Ils sont ensuite rentrés à leur QG, ou ils ont commencé à préparer les fondations d’une cabane (défi de Perche), tourné quelques WTHIM pour Fix et fait des photos insolites pour Sarah. Étienne a quant à lui envoyé un SMS bienveillant à Mina, sa meilleure amie depuis pffff…. (pfff étant le CE1).

La journée s’achève ainsi, les SpiBou voulant récupérer un max avant l’arrivée ce matin de la nouvelle équipe, les Anym Anonym, qui ont suivi une préparation intensive ces derniers jours et à qui l’on souhaite bien du courage et de belles réussites !

Le quatrième jour du PLIZ 2012 (en attendant la deuxième équipe, demain !) a vu les Spi Bou tout remettre en ordre. Ils ont rangé tout un supermarché, remis un éthylo à sa place (la bouche de Marc) et imposé à une crêperie de faire dans le salé, alors qu’elle avait abandonné le créneau. Quand on leur résiste, les R.E.M ne perdent pas leur religion.

Défis réussis : 27, 39, 57, 60, 79, 87.

En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 769 euros (Voir le tableau des défis à jour).

Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.

Une journée des Spiritual Boulets, ça commence pépère. D’ailleurs, quand l’heure s’écrit avec un seul chiffre, c’est que l’équipe est quelque part en boîte de nuit, à lécher la glace d’un autre ou à reculer à marchôns.

Il n’est donc pas 5 h 30 quand 2 x 3 yeux s’ouvrent sur un monde enchanteur, hier. Trois pains au chocolat, des chocolats chauds, et des diabolos (choco ?) ont le malheur de croiser ces yeux. C’est au tour de trois bouches à l’haleine douteuse de s’ouvrir en grand.

Cronch. Cronch. Cronch encore. L’appétit vient en imaginant, ou un truc comme ça. “On a fait un Where the Fix is Matt, pour Hell, sur une botte de paille” s’embrouille Merc-Robart.

Et une VDM, sur le thème d’un Japonais peu galant. (défi d’Anne-cé). Marc pose alors le téléphone. “Attend deux secondes, on a une blague à faire avec un steak haché”. Le PLIZ, quoi.

Les deux demi-trios filent alors (hier, là) à Brétignolles-sur-Mer. “Je connaissais l’endroit et son potentiel de réalisabilité de défis m’a séduiiiiiiit. Plonc.” Marc a dit “défi”, s’est gratté le nez, mais avec la mauvaise main. Le téléphone pleure, a mal parfois mais les Claudettes de R.E.M. ne perdent pas le fil.

Pardon pour la transition, mais vient alors le défi (gratt, gratt) des pommes de douches. Il s’agit de faire le rangement demandé par l’élancée lanceuse Roro.

“Au début, on nous a interdit de filmer, puis quand on a expliqué que l’on appartenait à une association, la direction a été plus cool”, apprécie Marc. ” Et puis, Etienne a eu besoin d’aller chercher quelque chose en 1.237 alors il nous a laissés”.

Livrons-nous à un petit jeu (quelle dérision !). Je vais énoncer les produits déplacés dans ce supermarché : essayez donc, chers lecteurs, de deviner la destination drôlesque imaginée par les Spi Bou. Bon, après y a les réponses (il suffit de retourner votre écran. Une pensée amusée  pour les proprios d’immenses ordis de bureau).

-Du Chaussée aux moines (sǝɹnssnɐɥɔ)

-De la farine fluide (nɐǝ)

-Vache qui rit (ǝpuɐıʌ)

-Moutarde Maille (sʇuǝɯǝʇǝʌ)

-Produit pour barbecue ZIP (ɹıɐןɔǝ-ǝɹnʇǝɯɹǝɟ)

-Pâte feuilletée (sǝɹʌıן)

-Après-rasage Williams (sǝɹıod)

-Rasoirs Vénus (sɯɐıןןıʍ ǝƃɐsɐɹ-sǝɹdɐ)

-Camembert Président (ʎqɯɐןɟ)

-Savon Palmolive (sǝʌıןo)

-grille de barbecue (sɹıosɐɹ)

A peine le défi relevé, Romain et Marc ont eu la surprise de voir Etienne réapparaître dans un nuage de fumée, se précipiter vers la caissière et crier : “2012 ! Ca a marché ! Ca a marché !” L’an 1.237, il ne le conseille pas pour des vacances courtes.

C’était assez (dit la baleine, ah non ça foire) pour relever le défi du Coco du 08, fan du film Retour vers le Futur, qu’il a entièrement reconstitué en pelures d’oignon dans son grenier.

Grisés par leurs exploits successifs, nos gaillards allaient vite retrouver leurs esprits (en plus de celui d’Etienne, veux-je dire). Sur le parking, un groupe de jeunes roulait des yeux ronds (plus faciles à manier) autour d’une automobile de marque Penaud (une hybride donc).

“Eh, vous là-bas ! Posez vos mitraillettes et ayez l’obligeance de nous donner le contenu intégral de votre boîte à gants” hurla Romain. (Romain hurle toujours, il y a pris goût après le Allez Sedan d’hier. Vous comprendrez donc que je le prenne moins au téléphone).

Dans la boîte, aucun gant. Première surprise. Mais dans le salmigondis foutraque de la cavité susnommée, un éthylotest ! Paf, et Fffff ! Marc s’en empara et souffla dedans. “Ca devait être plus ou moins vert, mais c’est devenu rouge”, avoue Marc. A-t-il soufflé avec son célèbre nez ?

En tout cas, la super lanceuse Noémie doit ouvrir une bouteille pour arroser son défi. Merci à elle !

Romain et Etienne ont ensuite avisé un chien, qui promenait son maître. “Tu penses à ce que je pense ?” a tenté le dernier. ” OUI ! A TABLE !” a chuchoté discrètement Romain, sortant son livre de chevet “Le nêm facile pour Européen sans tabou”.

Dissuadé par ses deux compères, Romain a objecté en vain que ce serait une chance de ne pas remanger deux fois du teckel (défi de Jo, enfin pas dans cette formulation, suivez).

Le trio décida de promener Tootsie autour du pâté de maison (“le proprio nous a dit “y a pas de confiance”, enfin euh non” bredouille Marc), pendant 7.54 minutes : le défi de Fabienne les tenait en liesse !

Il était alors temps de goûter un repos bien mérité. Vous auriez fait quoi, vous ? Gagné, c’est bien ça : nos amis ont épluché des patates.

Comme ça correspondait à un défi de Pimpin, on ne peut que s’incliner devant leur génie (Romain). Ils ont également préparé des lasagnes pour leurs hôtes, avec une prévenance sans-gêne qu’appréciera Fanfan, auteure d’un défi du genre.

Mais attention, savourez la vigilance : ” Nous n’avons pas mangé de lasagnes, car notre équipe de chercheurs nous a informés de la présence de tomate dans ce plat.” Ben oui, le défi de Jo court toujours et les tomates, c’est fait.

Précisons qu’à 15 heures, pour le repas unique de la journée (décidément, un manque d’imagination, la peur de mal faire ?), nos sympathiques délinquants multi-récidivistes ont exigé une crêpe salée kebab/poivrons/oignons, dans un établissement qui n’en faisait plus. “Il a apprécié qu’on soit revenu, deux ans après…”

Le soir, Marc put visionner 57 épisodes du Monde des Animaux, en attendant que je l’appelle. “J’ai dormi sur un canapé en cuir” me dira-t-il au matin. “Le canapé, en cuir ?”. Pas de réponse. C’est là qu’il aura envoyé un SMS plein de gentillesse à Nanouille (défi de Colin).

Ah, il paraît aussi qu’ils ont acheté une chaise. Une sacrée histoire, faut que je vous la raconte, elle est pliante.

Une idée de défi ? Lancez-vous, lancez-le !