Sixième jour du PLIZ 2012 et une ENORME nouveauté : l’entrée en lice des Anym Anonym, dont la première Plizeuse de l’histoire ! Traversées folkloriques de passages piétons ou imitation de Tsonga, leurs registres sont variés. De leur côté, les Spiritual Boulets sont invités chez une inconnue de 20 ans. Mais avant la bataille de polochons, ils relèvent dix défis !
Défis réussis : 22, 23, 24, 36, 41, 44, 94, 95, 106, 107, 118.
En banque virtuelle pour La Faim prend fin : 1.492 euros (Voir le tableau des défis à jour).
Et retrouvez les photos du PLIZ 2012.
“ON est au Pôle Nord !” La voix d’Amélie ne laisse pas de doute. (claquer des dents, c’est un défi ?). Ce pôle-là s’appelle Le Touquet, mais apparemment c’était pas le bon jour pour y faire une expédition.
La conversation se passe sur le téléphone de Ben, l’autre Anym Anonym. Anym, Anym, comme animateurs ? Ouh… Si c’est le cas, le duo doit être bien préparé.
Ben oui, on ne gère pas un groupe de gamins en claquant des doigts. Il faut penser à tout à leur place. Remarquez, ça a l’air d’être contagieux. Amélie a oublié son chargeur et la batterie a vécu. “On faisait une vidéo de présentation, c’était très marrant. Et puis le téléphone s’est éteint, c’était moins marrant.”
Autre préparation intéressante : les AA ne semblent avoir emporté que 3 strings. Mais la plage, ce n’est pas forcément la canicule…
“Bon, sinon côté défis, pour se lancer, ça a été chaud “, avoue curieusement Amélie. “Surtout en Franche-Comté, poil au pied”.
Mais les Anym ont dépassé leurs peurs le plus profondes. Ainsi, le défi de NB, se faire aider pour traverser, a été bien entamé. Après des moules-maroilles, bien sûr.
“J’ai eu un jeune qui m’a aidée pas par pas, je cachais mes yeux en lui disant que j’avais peur de traverser”, rigole Amélie, qui était très sérieuse sur le coup. “Puis avec un gars en vélo, j’avançais de deux bandes blanches, je reculais d’une. Il m’a tiré le bras pour me forcer ! Et pour un dernier, j’ai reculé.”
Ben a estimé que les efforts de sa coéquipière valaient bien une récompense. “On a mangé un clown… En pousse-pousse.” N’allez pas imaginer un film d’horreur asiatique, il ne s’agissait que d’une glace. Mais le défi de Fix est relevé haut la main.
Au passage, on constate la logique implacable des Anym Anonym. Il fait froid, mangeons vite une glace.
Encore affamé, Ben prit “un air de Tsonga”, comme demandé dans le défi de Ramila, pour aller partager un Kinder Bueno dans une boulangerie. Mais les Anym sont perfectionnistes et voudraient refaire le défi en mieux, si possible en présence de Federer ou Nadal.
Nadal justement, Ben pourrait le croiser prochainement. Il a été appelé plusieurs fois par des responsables de la FFF lui demandant de prendre la direction des Bleus. “Mais j’ai déjà signé avec l’Espagne, il ne faut pas m’en vouloir”, réagit-il, relevant à sa façon le défi de Reno.
Voyant que tous les défis impliquant des sucreries étaient réservés à son pote, Amélie a sorti sa pancarte “Merci de me sourire et d’être sympa avec moi, j’ai eu une journée difficile.” “Mais ça ne le faisait pas du tout, j’arrêtais pas de rigoler.” Une photo prise plus tard semble montrer que le défi de Perrine a été plus réussi.
Quelques essais aussi ont été réalisés pour le défi de Cécile, se balader comme une star. Mais il devrait être retenté, en mieux. Perfectionnistes on vous dit.
Finalement, la journée de samedi a surtout permis aux AA de préparer le dimanche. Par exemple, la Marseillaise qu’Alucard demande à Amélie de chanter en public.
“En répétant, j’ai commencé en disant “Allo enfants…”, on est partis en fou-rire, avoue Miss Franche-Comté 2012.” Reprenant son sérieux, la “pas douée en batterie, ni en Patrie” trébuchera encore : “nos fils et nos campagnes.”
Le futur sélectionneur de la Roja devait pouffer devant un tel spectacle. J’ai laissé les Anym à leurs défis, la soirée du samedi n’étant pas finie.
Il est temps d’appeler les Spi Bou. Une voix féminine décroche (si l’on peut dire) : “Allo ? Ouais, c’est Emeline. Je fais n’importe quoi, j’invite des gars chez moi, je suis folle…” Alors que je me prépare à raccrocher et à bredouiller des excuses à cette étrange employée de téléphone rose, Etienne lui envoie un grand coup de polochon qui l’envoie au sol. “Faut que j’te raconte…” Ben ouais, un peu.
Samedi matin, il a plu, plu, plu. Du coup, c’était l’excuse du jour pour se lever tard. Tellement tard que des jeunes rôdaient près du campement pour boire des coups. Mouais, donc il pleuvait plus vraiment, dirait Sherlock.
Mais cela a obligé les Spiritual Boulets, pas rassurés, à emporter toutes leurs affaires pour engloutir un chausson aux pommes à leur café QG. Puis à la gare, où Marc restait recharger les batteries (on voit là une technique qui serait utile aux Anym Anonym).
Pendant ce temps là, Etienne et Romain en ont profité pour glander, boire un coup, aller relever des défis.
“J’ai ventilé un pépé avec des fougères et Romain a balayé une dame avec un moulin à vent. Euh, ventilé, pas balayé.” Le défi de Mme P. Bueno est donc pleinement exécuté.
Faisant le plein de blagues à droite à gauche (défi d’LN), Etienne a ensuite cherché un stage en architecture d’espaces littoraux (défi de Solène et Malo). Comprendre : aider un gamin à faire un château de sable.
Après un paternel semi-réticent, la rencontre espérée a bien eu lieu et le même moulin à vent doit toujours flotter sur la bâtisse de style Stéphanovicien.
“Corde à sauter, poussin! “hurle Marc, avant de se prendre un nouveau coup de polochon dans les gencives.
“C’est rien, c’est rien”, m’assure Etienne. Pendant ce temps-là, Marc fait la conversation à un congrès de sacs et tentes, toujours à la gare. Il renseigne des jeunes qui cherchent un camping.
Une créature ferroviaire de 20 ans et toutes ses dents lui sourit. “Il ne me manque plus que la veste SNCF” rigole Marc, à destination de celle qui en porte une.
Prêt à se prendre une baffe, le mini Robert est ravi de voir rappliquer Romain et Etienne, qui pourront le consoler. Mais c’est tout le contraire qui va alors se passer.
“Ah ouais, c’est un peu style “j’irai dormir chez vous”, votre truc”, analyse Emeline. Ben, venez dormir chez moi.” Et elle leur file les clefs.
Le monde pourrait être simple, non ? Pendant que Marc réalise un head-shot sur une mouette (toujours avec le polochon ?), Etienne me raconte la session Live Tweet (défi de Cjazz).
“On a hurlé les tweets en #PLIZ de 15 h 11 à 16 h 11 environ, avec des poilo.”
Pardon ? Ah oui, des “poil au” (défi de Marie C). Certains des 41 tweets criés (toujours visible sur Twitter) se finissant en “u” ou “ite”, les SB ont dû déjouer les pièges de la vulgarité facile.
Le tweet lu avec le plus d’entrain ? “Rassurez-vous, c’est pour un défi!” “Sinon, les gens tournaient la tête, c’était assez passant…”
Toute honte bue, il fallut déposer les affaires chez Emeline. Marc a alors suggéré d’emporter la corde à sauter, “parce qu’on ne sait jamais” (ça nous arrive à tous, non ? Non ? Tant pis.)
Mais Etienne a refusé sèchement. Dehors, un groupe de dix groupies en jaune, fêtant l’enterrement d’un poussin (c’est un peu confus je sais) a donné une idée à nos lascars.
“Et si on faisait le défi d’Yvon, le relais de corde à sauter dans un lieu public ?” Regard noir de Marc, qui court acheter une corde à sauter. “On en a 17, du coup”, avoue Etienne.
Puis les SpiriBoul ont entamé un défilé sur l’air du Pont de la rivière Kwaï. Un coup à l’office de tourisme, où ils sont habitués à voir du Plizeur dégénéré, et une tentative avortée au Casino.
“Romain était en short de bain et il a refusé de l’enlever”. Ouf.
Après un détour traditionnel dans la “plus petite rue du monde” (de mon temps on disait d’Europe, mais y a dû avoir des travaux), Marc a plongé dans l’eau tout habillé, demi-barbe en menton, et il en est ressorti frigorifié.
2 blagues de jeunes plus tard (glagla, on se croirait au Touquet !) Marc se rendit à reculons au supermarché pour demander serviette et sèche-cheveux. Ah, au fait, c’était pour un défi de l’Homme mystère.
Et le soir ? Apéro champignon de Paris/ Boursin, puis melon, jambon cru, mogettes, carottes, petits lardons, tartine de beurre salée, le tout acheté par les SB !
“On a tout préparé de A à Z”, explique Etienne, fier d’avoir relevé cet autre défi de Cjazz (être invité à dormir et manger), également bon pour celui de Fanfan, déjà relevé (la prévenance sans-gêne).
“Après une bataille de poloch… aïe ! et une VDM… Eh, sympa cette perruque Marc, il sera temps pour moi d’envoyer un SMS à un de mes meilleurs amis “ conclut Etienne, la bouche pleine de plumes d’oie. Et de mouettes.