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JOUR 10 : cousu de fils rouges…

Dernier jour “officiel” du PLIZ, hier et décompression maximale pour nos trois héros, qui auront marqué l’Histoire de l’humanité (où mettre des H majuscules ? Envoie ta réponse au 82222).Vous l’aurez deviné, c’est le Président himself qui tient la plume pour se jeter des fleurs. Reste que le bilan quotidien des Kanibal Donuts et de l’InKarceral BroZer est le moins spectaculaire des dix jours… Mais on va bien réussir à vous faire croire que c’est génial !

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Hier, à l’aube (11 h 30), nos trois castors cendrés ouvrent donc un oeil (chacun, hein) dans des effluves de charcuterie braisée. Oui, hier, nous sommes retombés dans nos travers de porc et saucisses mais là, on y va franco (de port) et on vise la côte (de…).

La journée commence par une visite furtive du camping voisin, pour recharger les batteries (au sens propre) et nous laver (au même sens, du coup). Cette expédition nous permettra de placer ce PLIZ au firmament du ratio durée / douches, avec le chiffre irréel de cinq douches en dix jours !

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Pour nous ramener à la réalité, Patrick Chirac nous fait comprendre que ça ne servait à rien de squatter les lavabos devant les pissotières, vu que là-bas, oui juste là, il y a des cabines qui ferment et que ce serait quand même plus agréable, hein ? Ben oui, mais nous on ne revient que l’an prochain.

Direction l’Acacia, où Marc nourrit l’objectif d’ingurgiter des moules. Devenu maître dans l’art du défi, il a tenté de nous faire croire que cette denrée n’existait pas chez lui, à… Rouen. Toutes les hypothèses sont ouvertes, mais enquêter du côté du joli sourire de la serveuse de l’Acacia pourrait nous faire gagner un temps précieux.

Chargés de nos énormes sacs (sorry Strider), nous avons avalé les quelques kilomètres qui nous séparaient du centre (après bien des débats sur les forums spécialisés, les fans ont compris qu’il n’y a pas de navette le dimanche). Le PLIZ, c’est du sport parfois.

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Après avoir fait signer… une personne pour faire entrer Coluche au Panthéon, Marc s’est rallié à l’avis commun, qui consistait à se poser dans un bar pour attendre le covoiturage prévu de longue date (stop à trois = ça marche pas, comme le dit la sagesse populaire). Un coucou à notre ami Franck qui mendiait par là, une étape du tour de France qui met un Français en jaune et Etienne est déjà là.

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Contre tous les pronostics, nos sacs logent parfaitement dans la caisse et nous n’avons même pas à abandonner Fix. Nos hôtes ont de la conversation et les 4 h 30 de trajet, pour trois fois moins cher que le train, passent toutes seules. Etienne nous déposera même à Longbeach, devant la maison du PLIZ ! Le covoiturage, y a que ça de vrai, même Patrick Chirac y viendra…

Décalqués, nous nous écroulons comme un château de cartes exposé au Mistral (cette expression a pour unique but d’aspirer des fans de PBLV sur ce site). Et là, dans une sorte de demi-sommeil, je me dis “on arrivera bien à faire croire aux lecteurs du site que c’était génial”. Tiens, pour l’instant ça foire.

Alors pour redorer notre Musette, précisons qu’environ 6.478 fils rouges ont été conduits à leur terme. Ainsi, pour le dixième jour consécutif, Marcus Cubitus a omis de raser les quelques poils qui lui parsemaient le menton, il a voyagé avec son ananas (en décomposition avancée certes) et le cou ceint d’un anachronique bandana (qui fut tendance, qui s’en souvient ?).

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Les trois compères ont enchaîné une dixième histoire de dix minutes, qui aura porté, encore, sur les femmes (9), le foot (1) ou la bière (ah ben non tiens).

Marco le Gaucho aura ingurgité des mètres de concombre en rendant hommage à l’Espagne, tel le DJ de, tu sais, ce fameux bar cubain, El Pible de la playa carnaval de rosso Callaghan impostura del fuego de la educacion revolutionaria mi corazon los molinos destructurada falalala lala pio bisturias de Madrid de Barcelona y de Sergio Ramos de la corrida del Orangina (chacun des Plizeurs 2011 pourra vous ressortir le nom à l’envi, on n’a pas chômé à l’Aca).

Et, de retour à Longbeach, malgré nos craintes, nous nous sommes aperçus que le défi de perdre du poids n’était pas hors de portée. Il ne sera peut-être même pas question de rasage de tête (non, pas toi, réfléchis Fix), de se forcer à vomir ou d’amputation-mais-c’est-pour-la-bonne-cause-et-puis-tu-t’en-sers-beaucoup-de-cette-jambe-sérieusement ?

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Il reste donc des zones d’interrogation et des points d’ombre dans ce PLIZ et, avant de se mettre la trogne dans le guidon et d’enchaîner des journées de montage vidéo, il est possible que des défis soient encore réalisés aujourd’hui lundi… Increvables, on vous dit.

Défis réussis : 1, 16,17,22, 102
Total : 2.430 Euros

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JOUR 9 : Le Discours d’un Roi (2010)

Dans cet avant-dernier volet fantaisiste du PLIZ, vous trouverez tout un monde merveilleux, peuplé de gogo danseuses, de canards qui chantent du Poker Face, de lapins semblant s’être échappés du Mystérieux voyage de Marie-Rose, de poules transformistes qui pondent des œufs, de grenouilles humaines sur paillasse, de cornets délicieux, de femmes dont les prénoms se terminent tous en A,  de totems et de festins de saucisses. Mais je m’arrête là, j’ai peur d’en avoir trop dit.
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C’est au tour du Président de m’appeler, il est 20h30 et l’homme semble toujours travailler d’arrache-pied sur la logistique du PLIZ.
Jack n’a, semble-t-il, pas prêté attention au fait que je viens de décrocher, je vis un grand moment des coulisses du direct.

“On risque de pas capter là, plus loin, plus loin”
“C’est le moment, là, je pense qu’on peut défilmer”
“Y a du vent là quand même t’en penses quoi, ça risque de pas prendre”
“T’as piqué les saucisses Fix, brûle pas les étapes bordel”
“T’as encore de la batterie toi, Marc doit nous rappeler pour les boissons”.
“J’espère qu’il aura pensé aux marshmallows…”

Jack prend conscience de ma présence médusée. “Ohé Célestine ! Va falloir faire court, j’attends un coup de fil de la plus haute importance et je précise que nous sommes à des kilomètres d’une prise murale !”.

Aussi je vous résume la journée, en collant au mieux au discours du roi.

Ils se levèrent dans la forêt d’Olonne, de là ils ont pris une navette avec chauffeur, qui leur promit de leur raconter un souvenir devant la caméra. “C’était le 10ème souvenir, ce qui nous a permis de clôturer le défi “confessions intimes“. Celui-là était assez graveleux puisqu’il s’agissait d’une histoire de gogo danseuse qui enflammait la piste…” nous confie Jack, qui, en son for intérieur, se réappropriait le souvenir, avec en starring un lapdance et des filles en adoration.

Ils reprirent leurs affaires dans le campement initial, revinrent dans le centre à “15 heures du matin”, et de là, Marc et Jack ont distribué des verres d’eau à des personnes âgées déshydratées, sous l’œil averti, et en retrait, de la caméra de Fix. “Certains nous ont demandé si on était payés par la Mairie, d’autres, plus pragmatiques, nous ont simplement demandé si l’on pouvait rajouter un trait de pastis. Aucun blessé n’était à déplorer”.

Ils croisèrent sur leur chemin deux groupes de furies qui enterraient leurs vies de jeunes filles. Vint alors l’idée de monter deux clips à haute valeur chorégraphique. “Le premier groupe nous a mis au point une version non publiée de Lady Gaga avec un tableau reprenant le thème de la danse des canards. Le second groupe s’est réapproprié l’espace et a utilisé l’infinie variété des capacités cinétiques du corps pour créer une émotion sur le thème de “Ce matin, un lapin…” de Chantal Goya.” se souvient Jack.

Un peu plus tard, Jack se rappelle avoir grenouillé avec ses compagnons sur la plage, jusqu’à l’arrivée inopinée d’un groupe de 73 personnes.
– Tu t’es amusé à les compter ?
-  Non. C’était une colonie de vacances , en un coup d’œil j’ai compris qu’ils étaient 73.

Les copains auraient alors eu l’idée d’organiser un Jungle Speed ! Vous savez le fameux jeu avec des cartes de couleurs et un totem à placer au centre. Non parce que moi je connaissais pas. “Normalement ça se joue à quatre autour d’une table, mais je peux te dire qu’à 73, c’est beaucoup mieux !” souligne Jack, en grand connaisseur de ce jeu d’observation et de réflexes, adapté aux plus de 7 ans. Le principe est  en effet fort simple : chacun doit se débarrasser le plus vite possible de ses cartes, les joueurs en présence de cartes identiques doivent s’emparer en premier du totem.

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Jack, sûr de son fait et de son succès, aurait, au départ de Longjumeau, discrètement glissé dans son sac de capacité 1200 L, douze poches et d’une autonomie de 6 h 30, la fameuse boîte de jeu. Une boîte qu’il aurait gardée comme une carte joker avec sa PS2 de couleur rose, sa Game Cube, ses bongos, sa malette de poker, son édition originale de la Bible de Jérusalem (dédicacée par son auteur), et sa collection complète de Largo Winch, dont il ne se défait jamais.

Ensuite, ils ont rivalisé d’audace pour se faire offrir une glace.” Mission accomplie, la marchande des Délices d’Emma, sensibilisée par notre cause et notre appétit, nous a offert à chacun un cornet.
– Emma, c’était vraiment son nom ?
– Non. Mais nous nous sommes renseignés et il y avait bien une Emma dans l’arbre généalogique. Sa fille, semble-t-il.”


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Là, ils pensaient avoir plié la journée en rentrant au campement, mais c’était mal connaître Marc et Fix. “Marc a imité une poule qui pond un œuf sur le tapis d’une caisse de supermarché, j’étais admiratif alors que Fix n’avait pas de cheveux… Fix, qui a rencontré une Léa, lui a demandé de raconter un souvenir, alors qu’on n’en avait plus besoin, tu conviendras. Chez lui, c’est devenu une idée fixe.”

Ils auront en tout réalisé 7 défis sur la journée, ce qui leur fait 74 défis au compteur.

Une belle journée en somme, qui se terminera vraisemblablement, comme nous l’avons vu plus haut, par un copieux banquet…

Défis: 13, 20, 37, 45, 101, 111, 4.
Total: 2280 Euros

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JOUR 8 : “Le lièvre, la tortue et les plizeurs” (date inconnue)

“Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. 
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage. 
Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez point 
Sitôt que moi ce but.

 

- Sitôt ? Etes-vous sage ? 
Repartit l’animal léger. 
Ma commère, il vous faut purger 
Avec quatre grains d’ellébore.

-  Sage ou non, je parie encore. 
Ainsi fut fait : et de tous deux 
On mit près du but les enjeux : 
Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire, 
Ni de quel juge l’on convint.
Notre lièvre n’avait…


-  Jack : “Diantre, il a bonne pelure l’animal, il se prend pour un jet ! Mate un peu ses arpions, ça vaut pas tes reniflantes, le guide !”
-  Fix : “Regarde l’autre, la vieille fêlée, tout ce qu’elle veut c’est voler, la mémère écaillée, traverser la Manche, laisser choir son balai et s’emparer du manche. Qu’elle soit exaucée !”
-  Marc (en pleine  contemplation des cactus): “Hmmmm ? “ 

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Comme vous l’aurez compris, c’est donc à l’animalerie que les trois compères sont allés traîner leurs guêtres, au petit matin, entre chien et loup (et autres animaux sous cloche). Pendant que Marc apprenait les noms latins des cactus par cœur et envisageait de bâtir une immense closerie de piques, ses amis défièrent quatre hamsters, une tortue et des lapins. Fix tenta de battre à la course un lièvre, Jack, de la perdre contre une tortue. “Putain de bien-être animal” s’exclame Jack, en guise de commentaire, loin, très loin, derrière un Marc un peu nerveux de prendre le téléphone. “On est près de la mer, et l’eau se rapproche dangereusement” avoue-t-il, dans un souffle. Mais était-ce le sien ? La communication est mauvaise, et le vent tenace. Toute édulcoration du récit qui va suivre ne sera pas fortuite.

Marc hausse le ton, tente de passer en force dans le tube… un mot émerge. “MANGEEEEER”.
Puis un autre.” PIZZAAAAA”.
Puis.” DF” ??
- EDF?
- Non, SDF !!!!!!!!

- Bouge un peu pour voir ?
- Naaan, j’vais tomber dans l’eau !
- Soit.

Puis tout à coup, la communication se fait plus limpide. Ils seraient allés manger à la pizzeria avec un sans domicile fixe prénommé Franck, auraient parlé politique, souhaité une bonne année 2011. Franck aurait raconté sa vie, les bons et les moins bons moments. “Il était très sympa et souriant malgré sa situation, c’était très enrichissant pour tous les trois”, enchaîne  Marc.

Ils seraient ensuite allés dans un bar un peu vieillot, auraient commandé des vodkas, dit et fait dire à trois personnes âgées “Na zdrowie”. “On a tenté ensuite d’attraper une navette pour aller à la plage, mais on l’a manquée ! On a quand même essayé de faire des défis”, s’explique-t-il. “Tu noteras qu’hier soir on est allés au karaoké chanter “Premier Gaou“, lance-t-il comme un strike dans mes baffles endolories par la concentration et l’effort (ndlr: mes copines Roro et Sandra font un reviewing de leurs vies amoureuses au même moment, le barouf est à son paroxysme, et je ne souhaite pas louper un centilitre de mes deux conversations…)

Ils auraient tenté de faire rentrer Coluche au Panthéon (physiquement épuisant faut l’avouer, surtout quand on part des Sables), rencontrer des Anglais qui ont fait le tour de France en bateau. Très intéressés par La Muse Gueule et le Pliz, ils auraient raconté une histoire sympa qu’ils ont vécue et donné 20 euros pour soutenir notre action !

Puis ils décidèrent d’acheter de quoi faire un barbecue sur la plage. “On va tenter de le réaliser ce défi, la mer monte vachement et Jack dit que c’est un peu tendu !” continue Marc, pas convaincu. Au programme : assortiment de six saucisses, melon, marshmallows.
“Tout ce qu’il faut pour un bon barbecue”, commente un Marc affamé.

Une soirée détente bien méritée. En tout, trois défis réalisés à Olonne-sur-Mer, demain, la troupe ralliera les Sables, encore une fois.

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“Voici le mot de la fin : je vais manger !”

Bon appétit, Marc.

Défis: 21, 24, et reçu un don de 20 euros.
TOTAL: 1962 euros.

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JOUR 7 : Le 5ème élément (1997)

Au XXIII siècle, dans un univers étrange et coloré (La Vendée), ou tout espoir de survie était impossible sans la découverte du cinquième élément, un héros, que dis-je, trois héros, Bruce, Milla et Gary, affrontent le mal (la douche du camping et ses mycoses virulentes) pour sauver l’humanité. Ce cinquième élément, ils l’ont cherché avec courage, sur la côte rocheuse sablaise…

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Comment ont-ils tenté de réaliser cette irréalisable réalisation ? Comment ont-ils mis tout en œuvre afin de réunir durant un bref instant les cinq éléments de la vie, l’air, l’eau, la terre et le feu, et je sais pas quoi, la pierre manquante aux réponses de l’univers ? “Bah on a fait un feu au bord de l’océan, hier soir, sur les rochers, voilà” lance Fix, laconique.


Idée judicieuse que de choisir un gros caillou, mais cela suffira-t-il ? Qui serait leur guide ?


Dans les décombres de la côte, Jack et Marc trouvèrent une main, dont les ongles peints de façon multicolore ne pouvaient pas créer d’ambiguïté. Fix était LE chaînon manquant, le 5ème élément que tous cherchaient, un jeune homme-femme doué d’étonnantes facultés qui allait les guider vers leur vérité.


Fix a qui j’ai l’honneur de parler ce soir. “Ahhhhhh”, m’émoustille-je. « Alors, vous êtes allés voir le prêtre Cornelliuuus ?? », m’enquis-je.

Fix : “En fait, j’ai été pris d’une intuition, j’ai réussi à convaincre mes comparses de bouger à Olonne-sur-Mer, plus campagnard, moins de magasins, je connaissais l’endroit, avec un camping accessible, ça tombait bien, on avait besoin d’une douche, avec ce feu on sentait tous le castor cendré.”


C’est ainsi qu’ils prirent le vaisseau de croisière Floshton Paradise, qui ressemblait ni plus ni moins à une navette touristique, dans le but, j’imagine, de trouver la diva Plavalaguna. “On avait l’estomac dans les talons, nous sommes allés chez notre copain pizzaïolo de l’année dernière, tu te souviens, le lancer de putes, bonnes et généreuses ? “

En relisant mes notes, je m’aperçois qu’il s’agit de pâtes (ndlr), et que ce sont les pizzas qui sont bonnes et généreuses. Mais où j’erre ?

“On a inauguré une pizza de 12 mètres chacun, deux plats ne suffisaient pas pour supporter ma calzone !” poursuit Fix, qui n’en finissait pas de nous éblouir de son talent de conteur.


“En parlant de talons, on s’est rappelé qu’on était en PLIZ, et on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse des défis, on a pensé à parcourir une dune de sable sur les talons, Marc et moi. Pas facile, mais aucune chute n’est allée pleurer (je vous restitue en vrac ce que j’ai pu comprendre, même si moi même je ne comprends pas, je ne suis pas un sage, après tout). “On en a profité pour faire des saltos arrières, mais ça c’était bonus”, se vante Fix, dont le statut de guide spirituel lui montait visiblement au melon.

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Puis une tempête ramena sa fraise, tous se réfugièrent dans un boui-boui de plage, pris par une irrémédiable envie de boire un chocolat chaud et de faire la cour à des objets inanimés. “Marc a eu un petit faible pour un verre, j’ai pour ma part dragué un chapeau. Quant à Jack, qui a la drague lourde, il s’est attaché à courtiser un banc.” La liste des conquêtes ne pourrait se résumer à ça. “Marc, gonflé d’infidélité, a fait la cour à un ananas, c’était très émouvant. Jack et moi avons versé une petite larme.”

Aurait-il du sang royal britannique ? Souvenez-vous, Marks & Spencer…


Quelques râteaux plus tard, ils se lancèrent dans la réalisation de dictons. “Jack a arrosé Marc avec un petit verre (L’arroseur arrosé), avant d’être emporté par une vague de l’ampleur d’un tsunami”. Fix témoigne: “L’écume des vagues formait une mousse, et Jack, déguisé en pierre s’est laissé rouler”(pierre qui roule n’amasse pas mousse). Puis Marc a voulu franchir un obstacle en se dédoublant (un homme averti en vaut deux). Jack faisait le double, tu verras, c’est troublant”.


Puis ils ont travaillé à rattraper le temps perdu.

-”Chercher le prêtre Cornelius ?”

-”Non, mais non. C’est un défi qui vient de tomber et qu’on a souhaité faire le plus vite possible. Je ne t’en dis pas plus, je préfère garder un peu de mystère pour nos lecteurs… »


Je peux cependant vous révéler les chiffres, 5 défis réalisés, 195 euros en banque pour la journée.


J’ai hâte de voir les vidéos…


Défis: 78, 90, 97,120, 138 et dernière minute, le 58!!!

Total: 1822 Euros

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Jour 6 : “Olonne in the Dark” (2005)

Christian Slater, Tara Reid et Stephen Dorff continuent leur quête du paranormal sur la route des Sables…. Une route semée d’embûches et de déesses, de caniches qui s’appellent Agnès, de salons de coiffures massacreurs de têtes, de menus sans « s », et de bac avec mention “non j’ai oublié”…

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IN THE DARK. Oui, c’est vrai ça, pourquoi dans le noir, tu te demandes, lecteur ? Il est tout juste 20h43 pétantes, Jack, alias Christian Slater, tente vainement de me joindre. Il se casse évidemment le nez (qu’il a fort beau) sur mon répondeur, puisque je fais mes au revoir aux passagers Eurostar avec mon rose à lèvres putassier et mon plus joli sourire. Le temps de m’laver la gueule et de me transformer en Célestine (j’ai décidément du mal à me sentir brillante, si ce n’est de sueur, fardée comme une cocotte), le cul dans les détritus en face du Quick des Halles, je rappelle mon lascar, allumé comme un pétard. “Faudrait voir à s’appeler plus tôt, on pensait ptêtre aller se pieuter, nous”. Les camarades avouent être claqués comme des beignets. Si de mon zénith, le ciel est clair et lumineux, chez les Sablais, le marchand de sable est déjà passé.


TARA REID. Mais qui est donc Tara Reid ?  Une fille aurait-elle rallié le PLIZ, envers et contre toute loi salique, envers tout machisme plizien ambiant ? Non, évidemment non. Ça c’est Fix, “très ambigu sexuellement”, selon les dires de Jack. En effet, ce dernier s’est fait de bon matin traîner chez Chantalys Coiffure, pour se faire tailler la chevelure façon paillasson, le bienvenue en moins. “La belle coiffeuse nous a dit,” ici, on rase gratis”, on a effectivement rien payé, et il a le cheveux très ras, notre Fix” concède Jack. Avec ses ongles vernis et sa tonsure, il ferait assez Robert-couche-toi-là. Non pas ici. Là. Tu vois le topo.

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Pour passer le temps Jack s’est muni d’un Ouest-France et comme il le pressentait, la troupe s’affichait à la Une de la page Sables-d’Olonne. “Du coup, les gens nous reconnaissaient”, souligne-t-il, pas peu fier. “Enfin, on les avait déjà croisés avant, c’est peut-être pour ça”, tempère-t-il.


Les trois lurons prirent ensuite la navette pour rallier le centre, tels de bons Jules Verne, à la recherche de monstres canins. Ils se font recaler comme de la merde à un premier toilettage, “car les chiens ne sont pas des objets”, leur aurait-on rétorqué vertement.


Ragaillardis par cette vague de bonté humaine, ils travaillèrent à sauver le Monde, deux fois. “Enfin on l’a sauvé déjà trois fois, arithmétiquement parlant, ça fait 5″, insiste Jack, qui s’est momentanément éloigné du combiné pour compter sur ses doigts. D’une voix lointaine, il énumère leurs prouesses : sauvetage d’une noyade (ou naïade, j’ai pas compris), d’une chute, d’un embrasement, d’un jetage de poubelle, et des roues d’une voiture. “A chaque fois, Marc a sauvé le monde”, rajoute Jack, qui se grille tout seul. Le sauvage de monde serait le fait d’un seul homme, une petite exclu que mes oreilles alertes ont relevée de justesse.


Puis ils visitèrent un autre  toilettage canin, qui les accueillit les pattes ouvertes. Ils toilettèrent un caniche en chantant “Le Youki” de Gotainer. “Un amooour de chien, Agnès était très sympa”, commente Jack.
- Le clebs s’appelait Agnès ?
- Non Célestine, Agnès c’est la personne qui nous a laissé faire ce défi. La chienne se prénommait Vanille, elle était craintive mais sympathique.

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Au restaurant, ils relevèrent deux fautes sur le menu, fautes que Fix a d’ailleurs sèchement fait remarquer à la serveuse : “moules accompagné”, “une douzaine d’huitre”. Ils complétèrent ainsi le défi de la commande.


A la plage, Marc, alias Stephen Dorff, fut pris d’un frisson. Il enfila une combinaison de ski, pantalon et bonnet bien sûr, pour caser cinq chocolats chauds à des clients ravis. “Tout cela nous a ouvert l’appétit, on a donc partagé la choucroute avec une quinzaine de jeunes, et tous n’ont pas mangé à leur faim”, précise Jack. En effet, le Président, de source sûre (lui-même en fait) se serait resservi 17 fois, autant dire qu’il s’est enfilé à lui tout seul les 800 grammes de chou acide.


Sur le point de se rentrer, Marc le sauveur, toujours au taquet, propose à Robin et Bernardo, ses hommes de main, de traverser le bac avec le Bac de Fix. Ce dernier n’ayant rien eu à débourser, en resta coi. D’autant que Jack a profité de cette brève traversée pour interpeller 25 personnes en réclamant leur attention, pour finalement balbutier, navré: ” Non, j’ai oublié”.

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Sur la journée, ils auront effectué 10 défis et récolté 300 euros !


On comprend dorénavant mieux pourquoi elle en a sa claque, la clique… “Tu leur diras qu’on a pris la deuxième douche du PLIZ, en s’infiltrant tel un dégât des eaux sur le camping”, nous dit en off le rutilant Jack. Déjà faite, celle-là. Peu importe, Marc s’en remettra.
“On tente de voir Olonne in the dark ce soir”, annonce un Jack décidé. Et Fix de conclure: “Va trouver les réponses aux questions que tu ne t’es jamais posées”.


Défis : 42, 15, 40, 41, 47, 57, 69, 119, 75, 14: 1 587€ (16, 5 euros offerts par la coiffeuse)

Le tableau des défis
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