Christian Slater, Tara Reid et Stephen Dorff continuent leur quête du paranormal sur la route des Sables…. Une route semée d’embûches et de déesses, de caniches qui s’appellent Agnès, de salons de coiffures massacreurs de têtes, de menus sans « s », et de bac avec mention “non j’ai oublié”…

[SinglePic not found]

IN THE DARK. Oui, c’est vrai ça, pourquoi dans le noir, tu te demandes, lecteur ? Il est tout juste 20h43 pétantes, Jack, alias Christian Slater, tente vainement de me joindre. Il se casse évidemment le nez (qu’il a fort beau) sur mon répondeur, puisque je fais mes au revoir aux passagers Eurostar avec mon rose à lèvres putassier et mon plus joli sourire. Le temps de m’laver la gueule et de me transformer en Célestine (j’ai décidément du mal à me sentir brillante, si ce n’est de sueur, fardée comme une cocotte), le cul dans les détritus en face du Quick des Halles, je rappelle mon lascar, allumé comme un pétard. “Faudrait voir à s’appeler plus tôt, on pensait ptêtre aller se pieuter, nous”. Les camarades avouent être claqués comme des beignets. Si de mon zénith, le ciel est clair et lumineux, chez les Sablais, le marchand de sable est déjà passé.


TARA REID. Mais qui est donc Tara Reid ?  Une fille aurait-elle rallié le PLIZ, envers et contre toute loi salique, envers tout machisme plizien ambiant ? Non, évidemment non. Ça c’est Fix, “très ambigu sexuellement”, selon les dires de Jack. En effet, ce dernier s’est fait de bon matin traîner chez Chantalys Coiffure, pour se faire tailler la chevelure façon paillasson, le bienvenue en moins. “La belle coiffeuse nous a dit,” ici, on rase gratis”, on a effectivement rien payé, et il a le cheveux très ras, notre Fix” concède Jack. Avec ses ongles vernis et sa tonsure, il ferait assez Robert-couche-toi-là. Non pas ici. Là. Tu vois le topo.

[SinglePic not found]

Pour passer le temps Jack s’est muni d’un Ouest-France et comme il le pressentait, la troupe s’affichait à la Une de la page Sables-d’Olonne. “Du coup, les gens nous reconnaissaient”, souligne-t-il, pas peu fier. “Enfin, on les avait déjà croisés avant, c’est peut-être pour ça”, tempère-t-il.


Les trois lurons prirent ensuite la navette pour rallier le centre, tels de bons Jules Verne, à la recherche de monstres canins. Ils se font recaler comme de la merde à un premier toilettage, “car les chiens ne sont pas des objets”, leur aurait-on rétorqué vertement.


Ragaillardis par cette vague de bonté humaine, ils travaillèrent à sauver le Monde, deux fois. “Enfin on l’a sauvé déjà trois fois, arithmétiquement parlant, ça fait 5″, insiste Jack, qui s’est momentanément éloigné du combiné pour compter sur ses doigts. D’une voix lointaine, il énumère leurs prouesses : sauvetage d’une noyade (ou naïade, j’ai pas compris), d’une chute, d’un embrasement, d’un jetage de poubelle, et des roues d’une voiture. “A chaque fois, Marc a sauvé le monde”, rajoute Jack, qui se grille tout seul. Le sauvage de monde serait le fait d’un seul homme, une petite exclu que mes oreilles alertes ont relevée de justesse.


Puis ils visitèrent un autre  toilettage canin, qui les accueillit les pattes ouvertes. Ils toilettèrent un caniche en chantant “Le Youki” de Gotainer. “Un amooour de chien, Agnès était très sympa”, commente Jack.
- Le clebs s’appelait Agnès ?
- Non Célestine, Agnès c’est la personne qui nous a laissé faire ce défi. La chienne se prénommait Vanille, elle était craintive mais sympathique.

[SinglePic not found]

Au restaurant, ils relevèrent deux fautes sur le menu, fautes que Fix a d’ailleurs sèchement fait remarquer à la serveuse : “moules accompagné”, “une douzaine d’huitre”. Ils complétèrent ainsi le défi de la commande.


A la plage, Marc, alias Stephen Dorff, fut pris d’un frisson. Il enfila une combinaison de ski, pantalon et bonnet bien sûr, pour caser cinq chocolats chauds à des clients ravis. “Tout cela nous a ouvert l’appétit, on a donc partagé la choucroute avec une quinzaine de jeunes, et tous n’ont pas mangé à leur faim”, précise Jack. En effet, le Président, de source sûre (lui-même en fait) se serait resservi 17 fois, autant dire qu’il s’est enfilé à lui tout seul les 800 grammes de chou acide.


Sur le point de se rentrer, Marc le sauveur, toujours au taquet, propose à Robin et Bernardo, ses hommes de main, de traverser le bac avec le Bac de Fix. Ce dernier n’ayant rien eu à débourser, en resta coi. D’autant que Jack a profité de cette brève traversée pour interpeller 25 personnes en réclamant leur attention, pour finalement balbutier, navré: ” Non, j’ai oublié”.

img_1549-800x600

Sur la journée, ils auront effectué 10 défis et récolté 300 euros !


On comprend dorénavant mieux pourquoi elle en a sa claque, la clique… “Tu leur diras qu’on a pris la deuxième douche du PLIZ, en s’infiltrant tel un dégât des eaux sur le camping”, nous dit en off le rutilant Jack. Déjà faite, celle-là. Peu importe, Marc s’en remettra.
“On tente de voir Olonne in the dark ce soir”, annonce un Jack décidé. Et Fix de conclure: “Va trouver les réponses aux questions que tu ne t’es jamais posées”.


Défis : 42, 15, 40, 41, 47, 57, 69, 119, 75, 14: 1 587€ (16, 5 euros offerts par la coiffeuse)

Le tableau des défis
Une idée de défi ? N’hésitez plus !

Partagez le
  • Print
  • Facebook
  • Google Bookmarks
  • LinkedIn
  • MSN Reporter
  • MySpace
  • Netvibes
  • Twitter