Chose promise chose due, avant d’entamer le jour après jour d’hier, un petit retour en arrière sur la journée précédente s’impose. Souvenez-vous, je n’avais pu vous narrer dans les détails les aventures des KD et des IB, pour cause de non-transmission de l’information. Erreur désormais réparée puisque j’ai eu droit hier soir à un briefing dans les règles de l’art. Je ne vous laisse pas piaffer d’impatience plus longtemps…
Nous avions donc quitté les KD, prêts à se coucher sous leur tente à Issoudun. Dès le réveil (la rumeur dit que Jack a ronflé, mais aucune preuve ne vient l’étayer je vous rassure tout de suite), Jack et Fix étaient remontés comme des coucous suisses. À bloc je vous dis ! À peine le temps de lever le pouce, qu’une voiture s’arrête (la célébrité de nos PLIZEURS aura certainement joué en leur faveur), conduite par Quentin. Notre jeune ami a été la victime bien malgré lui du défi : le sketch de l’autostoppeur de Coluche. Qui d’autre que Jack, le gai luron de la bande, pouvait relever ce défi. Il a donc enchaîné sans se démonter les réflexions désobligeantes : ta musique est pourrie, ta caisse c’est de la m… et j’en passe. La vidéo vous montrera ce que je n’ose coucher ici sur « papier », la décence m’interdisant de répéter ce qui s’est dit dans cette voiture… Après un tel moment d’humour et quelques minutes d’attente en bord de route, les KD ont trouvé une seconde âme charitable pour les rapprocher de leur point-étape (et de retrouvailles avec Marc), à savoir les Sables-d’Olonne. Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous raconter une petite anecdote gastronomico-stopesque et croustillante vécue par notre Fix international ! Le pauvre n’a pas eu le temps de se ravitailler, car à chaque fois qu’il portait à sa bouche un biscuit (dont la marque rappelle les hommes couronnés dont rêvent toutes les petites filles), une voiture s’arrêtait. Notre pauvre Fix a donc dû braver sa faim, durant tout le trajet.
Mais sa force et son courage lui ont à nouveau permis de se distinguer dans cette seconde voiture, lorsqu’il échangea sa personnalité avec Jack, pour endosser le costume d’un « brillant journaliste au sens de l’humour aiguisé » selon le susnommé Jack, qui rajoute d’ailleurs dans un nouvel accès de jalousie fraternelle (notez que ce phénomène a une forte tendance à se répéter au fil des jours…) « j’ai dû prendre le rôle d’un petit blaireau ». Mettons ce comportement sur le compte de la pression subie par notre PLIZEUR historique.
Les KD ont profité d’une ballade à proximité de boîtes aux lettres (oui ce sont des monuments de l’architecture moderne trop peu admirés par nos concitoyens), pour coller 5 étiquettes humoristiques. Patience, vous en connaîtrez la teneur dans la vidéo !
« On était trop chanceux avec le stop ce jour-là. Avec Fix, on a décidé de pimenter un peu le jeu en faisant de l’autostop dans 5 endroits absurdes »… Drôle d’idée, surtout dans une impasse ou une rue barrée… Quoi, c’était un nouveau défi ? Décidément, rien ne peut les arrêter !!
Les KD ne sont pas les seuls en course. Marc, unique représentant actuel des IB n’a pas chômé. Un questionnaire sur Miyazaki posé à une fan inconditionnelle (80 bonnes réponses sur 100), une poule coursée et attrapée, 400 km pour aller pousser sa propre grand-mère dans les orties (petit-fils indigne va !) et 3 paniers marqués les yeux bandés au basket (au bout de 41 essais tout de même – ha bravo la caution sportive du PLIZ), plus tard, Marc prit la route. Je vous rassure tout de suite, aucune poule ni grand-mère n’ont été blessées dans ces défis ! Objectif : rejoindre les KD qui pour leur part se confectionnaient un festin de rois avec les cadeaux offerts par Dame Nature (prune, maïs et pommes de terre) « c’était un vrai régal » se souvient Jack la bave aux lèvres. Appétissant !
Un dernier trajet en autostop plus tard, assuré par le généreux David (vous savez l’homme mystérieux d’hier…) et son camion géant, les KD ont rejoint l’IB aux Sables-d’Olonne. Les 4 compères ont fêté dignement ces retrouvailles avec une boisson à base de céréales… (et modération cela va de soi).
Nous voilà donc arrivés au jour 3. Retard d’hier rattrapé, mission accomplie ! Au petit matin, à l’heure où le soleil étend encore des rayons rosés (enfin presque…) Jack partit en quête de nourriture. Peut-être ne le saviez-vous pas, mais notre Jacko est un peu difficile côté nourriture et n’hésite pas à harceler une pauvre mais compréhensive boulangère pour obtenir une baguette sans croûtons. « Ben quoi, c’est pas bon les croûtons ». Mouais… La gentille commerçante a tout de même accepté, malgré cette excuse quelque peu bancale. De retour au camp de base, les PLIZEURS durent tirer au sort leur déjeuner. La main du destin : Marc. Et ce sont un Fix et un Jack angoissés, les doigts croisés, qui scandent ensemble : « pas le dîner, pas le dîner… ». La sanction ne se fait pas attendre : « le dîner ». Jack raconte avec émotion « on n’a pas hésité : pastis, soupe, concombre, camembert, pâté et pain ». Un peu dur à 8 heures du matin, mais un PLIZEUR se doit de faire preuve d’abnégation !
Ragaillardis par un tel repas, les PLIZEURS partent à la conquête des défis 85 à 88, grâce à l’œil de lynx de Marc qui peut repérer un truc rouge à plusieurs mètres de distance « mais pas un truc vert devant son nez » selon les dires des KD. Il faut savoir que le représentant des IB avait revêtu son uniforme du PLIZ 2011 : bandana, ananas et chaussures dépareillées. Il a fait sensation dans les rues c’est moi qui vous le dit !
12h00 : heure du déjeuner. La main du destin renouvelle son exploit matinal. Un nouveau dîner doit donc être ingurgité : soupe, crêpes, salade et bolée de cidre. C’est le ventre lourd qu’ils décidèrent une halte sur la plage. Ainsi posés, la thématique de l’après-midi chantant s’imposa à eux. Jack profita de l’occasion pour faire entendre son doux filet de voix à des bronzeurs en quête de sommeil. Une berceuse accueillie avec joie, un plagiste a même applaudi « la belle initiative ». Toujours en chantant, les PLIZEURS ont abordé plus de 30 personnes en 3 heures de temps. Encore une performance PLIZESQUE !! Motivé par tant de succès, Jack décide de repartir dans une boulangerie, à la recherche d’un demi-croissant, mais subit deux échecs. Fix a lui aussi fait les frais de cette courte mais intense période de poisse et rata son bac de justesse, malgré la présentation de son diplôme du BAC au préposé. Alors que Marc, décidément sous une bonne étoile, fait preuve de son intellect, car non il n’est pas seulement les muscles du PLIZ, il a aussi une tête, en faisant les devoirs d’une fillette. Après correction, Marc valide brillamment son niveau 4ème. Bravo ! Reboosté, Marc dit à Jack « je vais te le trouver ton demi-croissant ». « Non, impossible laisse tomber » lui répond Jack. Que nenni ! Marc ressort de la boulangerie, triomphant, brandissant fièrement sa moitié de croissant. Laquelle tombait d’ailleurs à pic pour l’heure du goûter en version petit-déj.
Un rassemblement se tenait hier dans les Sables-d’Olonne. Ni une ni deux, les PLIZEURS étaient sur place. Il s’agissait de la Course des garçons de café, durant laquelle Fix a fait la claque, mais n’a pas été vraiment suivi par un public peut-être (sûrement) groggy par un soleil et une chaleur trop pesants. Une série de bides vite effacée par la chute (pitoyable) de Robin (mais si le chéri de Batman) qui participait à la course. Une anecdote que Fix s’est empressé de raconter à ses collègues… en chantant. Bon après tant d’émotions, les PLIZEURS ne pensaient qu’à une chose : la sieste. Mais encore fallait-il trouver le bon emplacement pour monter la tente : sur un manège, devant un canon, dans la rue de l’Enfer (plus petite rue d’Europe dixit Jack – la touche culturelle et touristique du jour)… à la sortie de la messe. Occasion inespérée pour Marc, qui avait déjà revêtu depuis le matin même des habits faisant penser à ceux d’un mendiant. Il en a donc profité pour faire la manche (sans aucun succès il faut bien le dire).
Autre fait culturel intéressant (ou pas…), les Sables-d’Olonne grouillent de sosies, de Hugues Aufray à Raymond Domenech. Tous immortalisés par nos PLIZEURS, ça va de soi.
Une journée bien remplie qui se termine par un déjeuner (du midi mais le soir) dans un établissement servant une pizza aux tomates cerises, dégustée par Marc. Jack quant à lui ne savait que choisir. « Surprenez-moi » lança-t-il au serveur, qui lui ramena un « délicieux » magret de canard aux cerises. Pour apaiser les esprits et les corps perclus de courbatures, Marc décide de raconter à ses camarades une belle histoire. De quoi faire de beaux rêves en attendant le debrief de demain.
Je laisse d’ailleurs le mot de la fin à Marc, qui choisit un philosophique « Dis-moi où tu as mal, je te dirai qui tu es ». À méditer…
Défis : 104, 85, 86, 87, 88, 81, 59, 9, 71, 92, 94, 10, 65, 62, 134 = 865,5 €